Au lendemain des événements de l'été 1789, la monarchie française est très affaiblie, le roi semble dépassé par les nouvelles lois et les nouvelles administrations qui dictent maintenant la vie des citoyens. Contraint de porter la cocarde révolutionnaire et d'assister au démantèlement du pouvoir de ses ancêtres. En fait, depuis la prise de la Bastille, la France cherche un nouveau régime. Le roi en fait parti, mais ses pouvoirs se sont considérablement amoindris. D'une monarchie absolue, aristocratique et chrétienne, celle-ci devient constitutionnelle, bourgeoise et laïque. Pour tenter de retrouver son pouvoir perdu, le roi fuit Paris le 20 juin 1791 en direction de Montmédy, pour y chercher un allié, l'empereur d'Autriche. Néanmoins, quels sont les enjeux et les conséquences de cette fuite ?
[...] Pour tenter de retrouver son pouvoir perdu, le roi fuit Paris le 20 juin 1791 en direction de Montmédy, pour y chercher un allié, l'empereur d'Autriche. Néanmoins, quels sont les enjeux et les conséquences de cette fuite ? Pour répondre à cette question, nous allons dans un premier temps étudier les motivations du roi à la fuite, puis nous verrons une des conséquences de cette fuite, soit la déstabilisation et la condamnation de la monarchie Constitutionnelle, et enfin nous terminerons sur une autre conséquence qui conduira à la mort du roi celle de la perte de confiance du peuple. [...]
[...] À la suite de cet événement les républicains prennent peur, si bien que les Cordeliers fuient Paris. L'opinion publique est choquée de cette atteinte aux libertés fondamentales, mais La Fayette, Bailly et Barnave, les nouveaux Feuillants, ont dorénavant la voie libre pour instaurer en toute tranquillité la monarchie constitutionnelle. La nouvelle constitution est votée le 3 septembre et acceptée par le roi le 13. Cette dernière ne donne pas plus de prérogatives au roi, faute de royaliste présent, néanmoins, la collaboration du roi y est indispensable puisqu'il détient les pouvoirs de nomination aux emplois publics, la conduite de la politique extérieure et un droit de veto sur les décisions de l'Assemblée. [...]
[...] En effet, alors que ce dernier voulait suivre la messe pascale d'un prêtre réfractaire à Saint-Cloud, le peuple parisien l'en empêcha avec violence, par peur d'un complot antirévolutionnaire et surtout douteux de cette nouvelle amitié du roi avec les prêtres réfractaires. La principale raison de la fuite est donc un conflit où se mêle le religieux et la politique. Cet événement met fin à l' hésitation du roi qui met au point une évasion vers les frontières avec l'aide de Bouillé et Fersen. [...]
[...] En roi très chrétien, il ne peut accepter ce que le pape réprouve. Il en est néanmoins contraint d'accepter sous peine de raviver la haine antimonarchique et de créer de nouvelles émeutes. Le roi se considère alors comme un roi dont les pouvoirs ne sont que théoriques, ou soumis à l'opinion publique. De plus la plupart de ses prérogatives royales, comme celle de relever l'impôt, ou encore son droit de grâce lui ont été retirés. Le roi est dorénavant une personnalité faible et soumise au bon vouloir de l'Assemblée. [...]
[...] Cette nuit-là, le jugement du roi est voté, il est désormais emprisonné au Temple. La Commune s'installe à la place du pouvoir désormais vacant du roi, et instaure ce que l'on pourrait qualifier de première terreur, en guillotinant tous les suspects de trahison, et en ne réagissant pas aux massacres de septembre. Le roi est déclaré coupable de trahison le 15 janvier 1793 et décapité le 21. [...]
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