En 1929, les États-Unis connaissent une crise économique d'une grande ampleur, due au nombre de spéculations trop important, et vont ainsi voir leur Produit Intérieur Brut divisé par deux. Cette crise devient rapidement sociale et politique, et se disperse progressivement pour toucher l'Europe entière (mis à part l'URSS, en autarcie). Dès 1934, en France, la gauche décide de s'unifier et forme le Front Populaire, afin de lutter contre la crise et la menace fasciste venant de l'Italie et de l'Allemagne. Mais le Front populaire était-il réellement une réponse à la crise des années 30 ? (...)
[...] De plus, les nombreux efforts du Front Populaire ne sont plus tous respectés ou ont été vains. Malgré la dévalorisation du Franc par Raymond Poincaré en 1928, l'inflation continue. L'augmentation dont ont bénéficiés les ouvriers est donc réduite à néant devant la baisse du pouvoir d'achat. La semaine de 40 heures sera supprimée par Daladier tout comme de nombreux droits ouvriers. Seule la droite respire aux dépends des ouvriers, car la peur d'une "révolution bolchévique" y était présente pendant que le Front Populaire était au pouvoir. [...]
[...] Une fois élu, le Front Populaire se veut actif, à travers notamment Léon Blum. Ainsi, de nombreuses révolutions ont lieu à travers lui. Par exemple, il nomme pour la première fois deux femmes au gouvernement, dont Irène Jolliot Curie, prix Nobel de Chimie, ainsi que des hommes assez jeunes, tels que Jean Zay, alors âgé de 32 printemps, qui accède au poste de ministre de l'Education Nationale. La seconde révolution est que, pour la première fois, le gouvernement s'occupe des problèmes ouvriers : seulement cinq jours après son accession au pouvoir, Blum convoque le CPF (le Medef de l'époque), et la CGT (unifiée elle aussi depuis peu) pour qu'ils participent à la rédaction des accords de Matignon, garantissant des droits syndicaux aux ouvriers, une hausse de salaire, et une convention collective entre patrons et ouvriers. [...]
[...] Cependant, le Front Populaire ne pourra pas l'éviter totalement. De nombreux problèmes commencent à arriver en France. Tout d'abord, le gouvernement commence à devenir fébrile dès l'arrivée de la guerre civile en Espagne. Léon Blum voudrait en effet aider le Frente Popular à lutter contre la menace fasciste de Franco et ses partisans mais il ne le fait pas, pour ne pas froisser les Anglais et risquer de détériorer les relations Franco-anglaises. C'en est trop pour le SFIC qui se retire du Front Populaire. [...]
[...] Cette crise devient rapidement sociale et politique, et se disperse progressivement pour toucher l'Europe entière (mis à part l'URSS, en autarcie). Dès 1934, en France, la gauche décide de s'unifier et forme le Front Populaire, afin de lutter contre la crise et la menace fasciste venant de l'Italie et de l'Allemagne. Mais le Front populaire était-il réellement une réponse à la crise des années 30 ? Nous verrons tout d'abord que le Front Populaire a été crée pour répondre à la crise, puis que celui-ci a été actif une fois élu. [...]
[...] Le Front Populaire est créé comme solution de la gauche à la crise et à divers problèmes, notamment le fascisme. En effet, le 6 Février 1934, les partisans de l'extrême droite iront manifester devant l'assemblée pour dénoncer l'affaire Stavinsky, affaire baptisée du nom d'un homme politique qui n'a pas hésité à détourner de l'argent pour le parti radical. Les manifestations deviennent violentes: il y aura plus de blessés et 15 décès. Les partis de gauche, croyant à une tentative de coup d'état fasciste appellent, sans se concerter, leurs partisans à manifester le 11 février 1934. [...]
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