C'est le rassemblement des forces de gauche (1934-1936). Ce parti accède au pouvoir au printemps 1936. C'est une nouvelle formule pour plusieurs raisons (elle regroupe les radicaux, les socialistes et les communistes pour la première fois). Un des chefs socialistes du Parti accède au poste de Chef du Gouvernement. La SFIO devient le premier partie de Gauche. La politique est marqué par un nouveau mode de gestion, l'Etat s'implique beaucoup plus qu'avant dans l'économie.
Au début des années 1930, une opposition nait entre le parti radical, la SFIO et le parti communiste. Les radicaux forment traditionnellement le « Parti Républicain » , ils ne sont pas favorable à l'appropriation collective des moyens de production. Ils remettent en cause la liberté individuelle, notamment celle d'entreprendre. Ils sont défenseurs des petits producteurs, mais ils sont favorables à une certaine intervention de l'Etat, et à une fiscalité progressive frappant en premier lieu les riches.
[...] Ils sont légalistes, démocrates, républicains. Les communistes ne rejettent pas l'idée d'une révolution brutale (modèle bolchévique). Ils suivent les directives de l'Internationale Communiste dirigée par Moscou (Komintern). Dans les années 1920, une rivalité a opposé les deux parties (congrès de Tours). Facteurs de rapprochement C'est l'anti fascisme qui déclenche le processus. Le 6 février 1934, les manifestations devant la Chambre des Députés perçues comme une tentative de coup de force fasciste, qui en réalité ne l'est pas. Un rapprochement s'effectue entre les basses classes des différents partis. [...]
[...] Blum veut contrôler l'échange, le Sénat refuse. Il est remplacé par un radical, Chautemps. Les socialistes restent au gouvernement. En avril 1938, Daladier forme un gouvernement sans les socialistes. On s'oriente alors vers l'abandon des 40h. Il faut remettre la France au travail En novembre 1938, une grève est lancée mais elle échoue. Daladier fait rentrer des représentants de droite au gouvernement. Les causes Les ligues sont dissoutes en juillet 1936 mais certaines d'entre elles, les croix de feu se transforment en Parti Social Français. [...]
[...] Le parti radical recule en voix et en siège. Le parti socialiste (SFIO) progresse en voix et en sièges. La SFIO devient la force majoritaire à gauche.Enfin les communistes entrent en force à la Chambre (75 élus). Les radicaux acceptent de participer au gouvernement de Blum, mais les communistes refusent de participer à ce dernier. II- le mouvement social de 1936 La victoire de la SFIO est accompagnée d'un mouvement social important. C'est peut-être le mouvement social le plus important du XXe siècle. [...]
[...] La division des forces au pouvoir provoque la fin du Front Populaire. L'inquiétude devant la crise sociale s'amplifie. Le parti radical à partir de 1937 se rallie à la politique de Daladier. Au niveau international, la gauche est divisée entre les partisans de l'apaisement face à Hitler. Il y a aussi la division sur l'intervention du soutien ou non du gouvernement républicain attaqué en Espagne par Franco. Certes, le Front Populaire connait un échec dans le court terme mais il est un précurseur d'une forme de modernité économique, par sa tentative de régulation économique globale et son volontarisme social. [...]
[...] Le gouvernement est obligé de dévaluer en septembre. Il ne peut tenir ses engagements. On ne peut pas dire que les choses ne bougent pas fondamentalement. Le chômage ne diminuera qu'en 1938. Il y a une très vive polémique qui se développe sur la loi des 40h. Elles sont accusées de freiner la reprise de l'économie. A droite, on se demande comment augmenter l'offre si le temps de travail est réduit (1936). L'Etat acquiert de nouvelles compétences Le Secteur de la culture et des loisirs est instauré. [...]
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