Fort d'une notoriété sans égale, l'homme de l'appel du 18 juin 1940, a entamé une carrière politique visant à réaliser un seul objectif: assurer la grandeur de la France. Pour ce faire, il a progressivement imposé à la France ses vues politiques et constitutionnelles. Sa conception du pouvoir a ainsi accompagné sa « certaine idée de la France », avant de constituer une culture politique majeure de la Cinquième République.
Le gaullisme a fait son apparition dès 1940 à travers le projet d'après-guerre porté par le général de Gaulle. Ce projet peut se résumer en trois points. Il s'agit en premier lieu de la promotion d'un État fort, donc doté d'un vaste service public. Ensuite, le gaullisme correspond à une politique de modernisation de l'État français, en retard par rapport à ses voisins européens. Enfin, il consiste à promouvoir la grandeur de la France, en Europe et dans le monde (...)
[...] Dès lors, le gaullisme s'installe comme courant politique. Mais par la suite, les circonstances s'avèrent favorables au général de Gaulle et précipitent son retour dans la vie politique française: il s'agit de la crise du 13 mai 1958 au cours de laquelle un putsch a lieu à Alger. De Gaulle en profite et se présente comme lhomme de la situation il s'impose au pouvoir, est nommé Président du Conseil et obtient le droit de rédiger une Constitution. Aussi, le décès de la Quatrième République favorise-t-il la naissance du Gaullisme. [...]
[...] Aussi, les calculs politiques ont-ils conduit à fondre le gaullisme dans le groupe Union pour un Mouvement Populaire, dont le maître-mot est le libéralisme Donc le gaullisme présente effectivement des héritages toujours présents, mais mêlés à d'autres cultures politiques par nécessité. C'est pourquoi, trop dilué, le gaullisme ne fonde pas la droite française. Conclusion En définitive, le gaullisme s'est d'abord imposé comme un ensemble d'idées portées par un homme désireux d'assurer la grandeur de la France. Il s'agit des vues politiques et constitutionnelles portées par le général de Gaulle. [...]
[...] Malgré une politique originale revitalisant la France, des faiblesses apparaissent. Et ce, surtout sur le plan social. En effet, de Gaulle apparaît comme reléguant au second plan la question sociale. Cela se traduit par un semi-échec en 1965: en effet, alors que le général gagnait les élections par une large majorité auparavant, il se retrouve pour la première fois mis en ballottage face à François Mitterrand. Plus largement, ce mécontentement donne lieu à la fameuse crise de mai 1968. Les répercussions de cette crise sont telles que le général de Gaulle échoue de nouveau en 1969 lorsqu'il veut renouer avec le peuple. [...]
[...] Dans celui-ci, il interprète la constitution comme étant un moyen de répondre aux défis que la Nation doit relever; il se prononce en faveur de la séparation des pouvoirs au profit d'un exécutif fort. Aussi, critique-t- il le régime parlementaire qu'il décrit comme étant un régime d'assemblée Enfin, il affirme le rôle central du Président de la République qu'il qualifie de clef de voûte des institutions Ignoré par les rédacteurs de la nouvelle Constitution, le gaullisme franchit une nouvelle étape. [...]
[...] Il s'agit ici d'analyser les traits propres au gaullisme, permettant d'affirmer qu'il constitue une culture politique unique avant de voir le type de pratique du pouvoir auquel il donne lieu. A. L'idéologie gaulliste et sa prise en considération dans la sphère politique française. Le gaullisme se définit d'abord comme un courant apolitique, nationaliste et hostile au régime parlementaire. Ainsi, avec la création du Conseil national de la résistance en 1943, ce courant marque son engagement démocratique et rassemble l'ensemble des courants hostiles à la collaboration. [...]
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