France, Seconde Guerre mondiale, régime de Vichy, Allemagne nazie, résistance
La défaite de juin 1940 place la France sous la botte de l'Allemagne nazie. La 3e République s'effondre au profit du régime de Vichy qui choisit de collaborer avec l'occupant (ce sont les « années noires » de son histoire). Jusqu'à la Libération, les Français, submergés par les difficultés de la vie quotidienne, restent majoritairement passifs. Toutefois, une partie des Français entre dans un processus de résistance pour s'opposer aux collaborateurs et aux troupes allemandes.
[...] Ils en appellent à une Révolution nationale qui tourne le dos aux principes et aux valeurs de la Révolution française et rejette la démocratie (changement de devise, Mariannes retirées des mairies, ) Le régime de Vichy renforce l'autorité du père et valorise le maintien de la femme au foyer. Il mène une politique nataliste et condamne l'avortement par la peine de mort. L'école est aussi réorganisée : les Ecoles normales d'instituteurs sont fermées et les congrégations religieuses retrouvent le droit d'enseigner. Le pétainisme (adhésion idéologique aux principes de la Révolution nationale) prend donc pour devise Travail, Famille, Patrie Il trouve des relais dans la Légion des combattants qui regroupe des anciens combattants, et les Chantiers de jeunesse, les jeunes se livrent à des travaux d'intérêt général. [...]
[...] Après la démission de Paul Reynaud, le point de vue de Pétain l'emporte. Il est nommé président du Conseil le 16 juin 1940. l'armistice L'armistice est signé à Rethondes le 22 juin 1940 (il entre en vigueur le 25 juin). Les conditions sont catastrophiques pour la France : démobilisation de l'armée, transfert de prisonniers outre-Rhin, livraisons d'armes, frais d'occupation (400 millions de francs/jour), division de la France entre une zone occupée et une zone dite libre Les années noires commencent. [...]
[...] La France dans la Seconde Guerre mondiale La défaite de juin 1940 place la France sous la botte de l'Allemagne nazie. La 3e République s'effondre au profit du régime de Vichy qui choisit de collaborer avec l'occupant (ce sont les années noires de son histoire). Jusqu'à la Libération, les Français, submergés par les difficultés de la vie quotidienne, restent majoritairement passifs. Toutefois, une partie des Français entre dans un processus de résistance pour s'opposer aux collaborateurs et aux troupes allemandes. [...]
[...] La ligne de démarcation rend très difficile les communications entre les deux zones. La Gestapo et la milice française vont très vite entamer une chasse aux résistants (climat de terreur La pénurie d'énergie limite les moyens de transport et provoque de fréquentes coupures d'électricités et de chauffage. Le ravitaillement en produits de première nécessité devient rapidement l'obsession des français, surtout des citadins (à cause du rationnement). D'o( le développement du marché noir (=acheter n'importe quoi à n'importe qui à n'importe quel prix) : les français sont alors contraint d'économiser le pain, les pneus, l'électricité, l'eau et le gaz. [...]
[...] C'est ainsi la raison pour laquelle certains l'ont appelé la drôle de guerre Le 10 mai 1940, l'armée allemande passe à l'offensive, envahissent les Pays- Bas, la Belgique. Les divisions blindées allemands enfoncent le front français dans les Ardennes. Malgré la résistance de l'armée française ( morts), les allemands pénètrent à Paris le 14 juin 1940. Depuis le 10 juin, le gouvernement de Paul Reynaud a quitté Paris pour Bordeaux. Et le même jour, l'Italie déclare la guerre à la France : un 2ième front s'ouvre. [...]
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