CSCE conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, ONU Organisations des Nations Unies, diplomatie, coopération européenne, Guerre froide, De Gaulle, guerre du vietnam, OTAN Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, Etats-unis, URSS, Printemps de Prague, mur de Berlin, accords d'Helsinki, politique européenne, multilatéralisme, communauté européenne, traité de Rome, PAC Politique Agricole Commune, CEE Communauté économique européenne, conférence de La Haye, CPE Coopération politique européenne, Georges Pompidou, CED Communauté européenne de défense, Conférence de Yalta, FLN Front de Libération Nationale, guerre d'Algérie, pacte de Varsovie, protection des frontières
Le Processus d'Helsinki de 1965 à 1975 a marqué un tournant dans l'histoire de la diplomatie européenne et multilatérale. Ce processus de coopération entre les États dans les domaines politique, militaire, économique et humanitaire a permis d'améliorer les relations internationales et de promouvoir la paix et la stabilité. Cette dissertation se concentre sur le rôle majeur joué par la France dans le Processus d'Helsinki. Plus précisément, le Processus d'Helsinki a été lancé à partir de 1973 pour renforcer la coopération et les relations entre les États européens et les pays de l'Est dans le contexte de la Guerre froide. Ce processus a abouti à l'organisation de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) en 1975 dont la mission était de servir d'instance multilatérale de dialogue et de négociation entre l'Est et l'Ouest. Cette conférence a réuni tous les pays européens (excepté l'Albanie), le Canada et les deux superpuissances et a débouché sur la signature des Accords d'Helsinki. Le Processus d'Helsinki a été l'un des efforts diplomatiques les plus importants de cette période pour tenter de surmonter les obstacles et de renforcer la coopération dans une Europe fracturée, au coeur de la division entre le bloc de l'Ouest et le bloc de l'Est à la fois dans un contexte mêlant tensions, détente et construction européenne.
[...] La France, les États-Unis et le processus d'Helsinki ». Relations internationales, no 2 (2013) : 107‑23. Dupuy, Bernard. « La portée des accords d'Helsinki dans le domaine de la protection des droits de l'homme ». Istina 22, no 1 (1977) : 20‑25. Lee, Seung-Keun. « Deux politiques dans le processus de la csce: la france et les etats-unis face aux problemes de la securite et du desarmement eu europe, d'helsinki a la charte de paris ». PhD Thesis, Paris Rougé, Guillaume de. [...]
[...] Finalement, la CPE arrive à imposer sa vision et travaille en partenariat : la CPE s'engage au cœur des discussions liées à la CSCE et communique ses résultats à l'OTAN. Les accords d'Helsinki qui consacrent « l'inviolabilité des frontières européennes et rejettent tout recours à la force et toute ingérence dans les affaires intérieures » sont signés suite à la CSCE en août 1975. On peut affirmer que les Accords d'Helsinki reflètent la politique de détente inaugurée par le général de Gaulle au milieu des années 1960. [...]
[...] En finir avec la guerre froide : La France, l'Europe et le processus d'Helsinki, 1965-1975. Histoire. Rennes : Presses universitaires de Rennes http://books.openedition.org/pur/49367 « Le processus d'Helsinki, clé de voûte de la politique française de détente à l'égard de l'Europe centrale et orientale ». Vers une nouvelle Europe ? s. d « Les accords d'Helsinki ou le triomphe des conceptions paneuropéennes du général de Gaulle ». Vingtième siècle, no 3 (2013) : 55‑70. « Un continent, deux visions. [...]
[...] La participation de la France dans le Processus d'Helsinki et à la CSCE ont eu un impact significatif sur les relations internationales. En effet, la France a joué un rôle majeur dans ce processus en tant que pays européen et acteur multilatéral influent. Elle a participé à la construction de l'Europe commune et mené une politique européenne active en ce sens. Mais la diplomatie française ne s'est pas limitée à cette sphère d'influence et a également joué un rôle clé au niveau multilatéral pour renforcer les relations avec les pays en dehors de l'Europe. [...]
[...] En clair, la CSCE constitue un véritable pas en avant dans le rapprochement des peuples européens. Transition : Si la participation active de la France aux négociations européennes au sein de l'Europe a démontré son engagement en faveur de la coopération et de la stabilité régionale, la diplomatie française ne s'est pas limitée à cette sphère d'influence. En effet, la France s'est employée à jouer un rôle clé au niveau multilatéral pour renforcer les relations avec les pays en dehors de l'Europe lors de cet évènement. [...]
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