Exposé d'Education Civique, Juridique et Sociale (ECJS) sur la politique extérieure de la France sous la Vème République, complément du cours d'histoire de Terminale. On y aborde la mise au pouvoir de de Gaulle, sa politique extérieure puis celle de ses successeurs.
[...] En effet, François Mitterrand se montre très réservé et méfiant devant les mouvements d'émancipation en URSS et dans l'Europe de l'Est, puis devant la réunification allemande ; la France se rapproche des Etats-Unis et se place dans les traces de ce pays lorsqu'elle intervient en Yougoslavie dans la première guerre du Golfe en 1991 ou même en Afrique. Jean-Pierre Chevènement, ministre des affaires étrangères n'accepte pas cette attitude et démissionne. La France semble perdre son rôle moteur dans la diplomatie mondiale. Jacques Chirac (1995-2007) L'arrivée de Jacques Chirac au pouvoir en 1995 n'oriente pas différemment les grandes lignes de la politique extérieure de la France malgré sa filiation gaulliste. Certes, il reprend en juin 1995, les essais nucléaires, mais en 1995, la France réintègre l'OTAN. [...]
[...] Entre temps en 1964, la France à reconnu la République Populaire de Chine. En 1966, à Phnom Penh (Cambodge), de Gaulle prononce un discours où il condamne l'intervention américaine au Vietnam. L'ouverture gaullienne est réelle également sur le tiers-monde : il fait des voyages officiels au Mexique, au Cambodge, et noue des relations très étroites avec l'Afrique noire où les anciennes colonies de la France ont acquis pacifiquement leur indépendance. Le général de Gaulle affirme parallèlement des liens solides avec les pays arabes, prenant même des distances à l'égard d'Israël pendant le guerre des Six Jours en 1967. [...]
[...] Le refus d'un monde strictement bipolaire Vu la conception qu'il a de la France, le général de Gaulle n'accepte pas le schématisme du monde séparé en deux blocs idéologiques dont l'un serait commandé par l'URSS et l'autre par les Etats-Unis. En effet, pour lui, la nation prime l'idéologie. Il est méfiant vis-à-vis des Etats-Unis et conteste donc le leadership américain. Pour accroître la crédibilité de la France sur la scène internationale, il développe une politique de dissuasion militaire: il fait augmenter les crédits accordés à la défense et réalise l'arme nucléaire française (1960). [...]
[...] La volonté de renforcer l'influence française dans le monde Une part importante du revenu national est consacrée à la coopération franco-allemande. Dans le même ordre d'idée, des accords de défense ou d'assistance sont signés avec des Etats africains, anciennes colonies pour la plupart. De Gaulle soutient également les aspirations nationales. En juillet 1967, il affiche son soutien au mouvement indépendantiste du Québec. Il déclare, en effet, vive le Québec libre Ce discours l'amène d'ailleurs à écourter son séjour au Canada. [...]
[...] La politique pro-arabe de la France est poursuivie au Proche-Orient. En 2003, Dominique de Villepin condamne à l'ONU l'intervention des Etats-Unis dans la deuxième guerre du Golfe, ce qui va être un franc succès diplomatique pour la France durant un moment. Mais, sur le plan européen, Jacques Chirac connait son principal échec en 2005: l'électorat français repousse la ratification par la France du traité constitutionnel, pourtant fort sollicité par le président de la République. Nicolas Sarkozy (2007- ) La politique extérieure de Nicolas Sarkozy sera très forte : en un an, le président de la République a déjà effectué plus d'une centaine de voyages officiels partout dans le monde afin de régler des conflits, d'aborder des questions importantes ou de renouer des liens amicaux. [...]
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