Napoléon Bonaparte, fils d'un avocat d'Ajaccio, est né le 15 août 1769, juste trois mois après que le roi Louis XV eut acheté la Corse à la république de Gênes, à qui elle appartenait. Ainsi, Napoléon est-il français à trois mois près !
Chez les Bonaparte, on a des enfants mais pas d'argent. A force de démarches, le père de Napoléon parvient néanmoins à obtenir pour son fils une place à l'école militaire de Brienne aux frais du roi. Mais cette générosité royale cache une terrible condition : l'enfant ne pourra plus revoir sa famille pendant plusieurs années, même aux vacances, les voyages étant trop longs et trop coûteux.
Ainsi, loin de sa ville et de sa famille, dans un pays pour lui encore « étranger », le caractère du jeune Napoléon se forge.
[...] Le tsar refuse de se plier à ce blocus. En Espagne, même son de cloche mais pour des raisons différentes. La guerre d'Espagne ouvre une blessure au flanc de l'Empire. Le peuple espagnol tout entier s'est révolté contre celui qui a voulu l'asservir : c'est la guerilla dont Napoléon ne viendra jamais à bout. Napoléon privilégié de s'occuper de la Russie plutôt que de l'Espagne. Il mobilise hommes : la Grande Armée. Elle pénètre en Russie, bat Alexandre, parvient à Moscou. [...]
[...] Et pour couronner le nouvel Empereur, le pape Pie VII est venu de Rome. Au moment où celui-ci s'apprête à poser la couronne sur la tête de Napoléon, ce dernier s'en empare et s'en coiffe seul. A tous, il veut montrer qu'il ne doit l'Empire qu'à lui-même. L'Empire français Cet empire qui vient de naître sera plus encore que le Consulat centré sur la personne de Napoléon. Celui-ci exige des citoyens, civils et militaires, une obéissance absolue. Les années passant, l'Etat donne une place de plus en plus importante à la police. [...]
[...] Il trouve une France ruinée, accablée, qui doute de tout et de tous. Napoléon comprend alors rapidement ce dont cette France a besoin : un gouvernement solide, confié à un homme de totale confiance. Et cet homme, bien sûr, ce sera lui. C'est alors le coup d'Etat. Le Consulat est mis en place, ainsi qu'une nouvelle Constitution. Le Premier Consul Après avoir franchi les Alpes avec son artillerie exploit que l'on jugeait impossible –pour remporter la victoire de Marengo, Napoléon a rendu l'Italie à la France. [...]
[...] Ainsi, loin de sa ville et de sa famille, dans un pays pour lui encore étranger le caractère du jeune Napoléon se forge. Un général de vingt-quatre ans Quelques années plus tard, Napoléon, alors capitaine, se retrouve sur les hauteurs de Toulon avec le général Carteaux, un officier, ancien peintre, qui n'a pas la moindre idée de l'art de la guerre et se demande comment venir à bout des formidables défenses édifiées par les Anglais qui, après avoir débarqué dans la ville, s'y sont installés depuis le 28 août 1793. [...]
[...] Le 20 mars 1811, un million de Parisiens retiennent leur souffle. Tout le monde sait que l'impératrice Marie-Louise attend un enfant. Lorsqu'elle aura accouché, on tirera le canon : vingt et un coups pour annoncer la naissance d'une fille, cent un pour un fils. Et ce sera cent un coups. Les Parisiens sont en liesse et le nouveau-né répond déjà au titre de roi de Rome. Le déclin En 1807, le tsar de Russie, Alexandre, a signé un traité d'alliance avec Napoléon. Depuis, il ne pense qu'à prendre sa revanche. [...]
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