ce cours traite de la croissance agricole, l'essor urbain et ses causes, la société urbaine
[...] Ceci est lié au déclin démographique, à la chute politique de l'empire romain, et le nouveau pouvoir des germains s'est installé à la campagne. Le centre politique s'est déplacé des villes à la campagne et c'est encore le cas des seigneurs. Des villes ont donc disparues, et dans les villes il reste le clergé (évêques) car c'est là qu'il y a les cathédrales, et les civitas ont donné les cités là où est installé l'évêque). Les cités sont beaucoup plus petites que les villes romaines, et principalement c'est la « ville » de l'évêque. [...]
[...] Au départ, le bourg c'est une agglomération nouvelle en marge des villes qui est consacrée à du commerce et artisanat. Ce ne sont pas des paysans, et leurs fonctions c'est de commercer, ou faire de l'artisanat. Avec l'apparition des bourgs, on commence donc à parler des bourgeois. Petit à petit, à partir de 1100 environ, le terme bourgeois vient à désigner les gens qui habitent en ville, qui ne sont pas clercs, nobles et paysans. Ce sont tous les habitants des villes, qui ont des droits/statuts juridiques intermédiaires entre les paysans et l'élite. [...]
[...] Une ville au MA c'est d'abord un paysage et fonctions dans la société. Il y a les fonctions religieuses (évêques/monastères), juridiques et politiques (lieux de l'exercice du ban par le roi, le compte, le duc . militaire qui se manifeste par le paysage. Une ville a une enceinte qui marque la différence entre la ville et la campagne. L'enceinte est aussi ce qui distingue la ville de la campagne par les taxes à l'entrée et à la sortie de la ville et qui protège la ville. [...]
[...] Le retour du grand commerce développe les villes qui sont organisées autour d'un port. Aujourd'hui, on pense que certes la ville est liée au commerce, mais c'est un commerce local qui se fait entre la ville et l'hinterland (=terre de l'intérieur). C'est grâce à la production des campagnes que les villes peuvent grandir, se développer. Donc une partie du surplus prélevée par le seigneur va vers les villes. Par exemple Amiens au XIII siècle fait habitants, sa zone d'approvisionnement a un rayon de 20km. [...]
[...] oo L'utilisation de la rotation triennale, où un an on va planter des blés d'hiver, une année des blés de printemps et la troisième année le champ était mis en jachère, on laissait un champ se reposer. Elle se répand essentiellement au Nord de la France car les terres sont plus fertiles. C'est des petites améliorations qui misent bout à bout améliorent l'agriculture en général. Les historiens ont montré que la diffusion des techniques n'est pas naturelle, il y a des conditions sociales, économiques qu'il faut mettre en place. [...]
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