En septembre 1958, les Français adoptent par référendum une nouvelle constitution qui établit la Vème République. Cette nouvelle république est très vite confrontée à de nouveaux défis. La décolonisation, la Guerre froide contraignent la France à s'interroger sur sa place dans un monde en pleine recomposition et dominé par les Etats-Unis et l'URSS.
[...] Puis en 1957, elle joue un rôle majeur dans la préparation du traité de Rome de 1957 qui créent la CEE (communauté économique européenne) et l'Euratom (traité qui instaure une collaboration illimitée dans le temps de six pays européens dans la recherche nucléaire). Sous les présidences de Valéry Giscard d'Estaing (1974-1981), de François Mitterrand (1981-1995) et de Jacques Chirac (1995- 2007), la France soutient l'élargissement et l'approfondissement de l'Union européenne. Une volonté de rester un acteur de premier plan Les successeurs du général de Gaulle maintiennent les grandes lignes de sa politique. La France continue de refuser la politique d'alignement. Ainsi, en 1979, lorsque l'URSS envahit l'Afghanistan, la France refuse de s'associer aux sanctions américaines. [...]
[...] Nous verrons d'abord que de 1958 à 1969, la France parvient à trouver une nouvelle place dans la monde puis que de 1969 à 1991, elle confirme ses ambitions de grande puissance et enfin que depuis la dernière décennie du XXème siècle, elle a du mal à affirmer ses ambitions dans le monde. De 1958 à 1969: La France trouve une nouvelle place dans le monde La perte des colonies En 1958, la marche vers les indépendances est déjà bien entamée. La France se retire de l'Indochine (en 1954), de la Tunisie, et du Maroc (en 1956). En 1960, la France accorde l'indépendance à ses territoires d'Afrique noire et à Madagascar. En 1962, après une terrible guerre de décolonisation qui a duré huit ans, la France se retire aussi de l'Algérie. [...]
[...] La France a pour ambition de jouer le rôle d'intercesseur. III) Depuis 1991, des ambitions difficiles à réaliser Une difficile adaptation au monde de l'après Guerre froide La fin de la Guerre froide oblige la France à une redéfinition de sa politique étrangère. Elle souhaite faire entendre la voix de la morale en défendant le droit d'ingérence humanitaire et les ONG (organisations non gouvernementales). Après avoir refusé la logique des blocs, elle s'oppose à l'hégémonie américaine en s'opposant à l'intervention des Etats-Unis en Irak en mars 2003. [...]
[...] Le refus de la tutelle américaine De Gaulle a pour volonté d'assurer l'indépendance nationale. Il décide alors de retirer la France de l'OTAN (organisation du traité de l'Atlantique Nord) qui est sous la direction des Etats-Unis. Ce traité s'inscrivait dans la logique de la Guerre froide et visait à lutter contre l'influence de l'Union soviétique. Le premier président de la Vème République critique également l'impérialisme américain. Il dénonce la guerre du Vietnam en 1966 et soutient le Québec libre dans un discours devenu célèbre en 1967. [...]
[...] Dans les années 1990, la France est l'Etat qui a fournit le plus de casques bleus. Elle participe à des missions au Rwanda, au Liban, au Cambodge Elle utilise la tribune de l'ONU comme moyen d'expression privilégié de ses ambitions. Conclusion: Depuis 1958, la France a pour volonté d'assurer son indépendance et sa souveraineté. Ancienne puissance de premier plan, elle a dû se résigner à la domination des Etats-Unis et de l'URSS pendant la Guerre froide. Depuis la fin du XXème siècle, elle peine à réaliser toutes ses ambitions. [...]
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