A l'issue de la deuxième guerre mondiale, la France est l'un des cinq grands vainqueurs, avec les USA, l'URSS, la Chine et le Royaume Uni. Mais, c'est en même temps un pays qui a été très affaibli par la guerre, car occupée et pillée par les Allemands.
Dans le nouveau contexte international de la Guerre froide, la France devient un grand allié des Etats-Unis, mais sous la domination de ces Etats-Unis. Elle garde encore entre la fin des années 1940 et les années 1950 un statut de puissance mondiale grâce à son empire, mais elle s'infère dans des guerres coloniales, notamment en Indochine et en Algérie, qui l'affaiblissent. La France est alors obligée dans les années 1950 d'entamer le processus de décolonisation. Cette France n'est donc plus dans les années 1950 qu'une puissance moyenne (...)
[...] D'autre part, De Gaulle ne remet pas en question la construction de l'Europe, commencée sous la 4ème République. Il ne remet pas en question le traité de Rome, qui crée la Communauté Economique Européenne mais De Gaulle a une certaine idée de l'Europe. Pour lui, elle doit se construire autour de l'axe franco-allemand, qui doit permettre de créer une puissance européenne et d'apporter la paix à l'Europe. En 1963, a lieu la signature du traité d'amitié franco-allemand avec le chancelier Adenauer. [...]
[...] En 1960, la France fait exploser sa première bombe atomique (bombe malgré les réticences des Etats-Unis. En 1968, la France fait exploser sa première bombe à hydrogène (bombe H). Dans le même temps, De Gaulle met en place les missiles nucléaires à moyenne portée : ce sont les premiers SNLE, en 1967, permettant de mettre en place une force de dissuasion. Tout ceci permet à De Gaulle de développer une politique d'indépendance française dans le cadre de la Guerre Froide. [...]
[...] Dans le nouveau contexte international de la Guerre froide, la France devient un grand allié des Etats-Unis, mais sous la domination de ces Etats- Unis. Elle garde encore entre la fin des années 1940 et les années 1950 un statut de puissance mondiale grâce à son empire, mais elle s'infère dans des guerres coloniales, notamment en Indochine et en Algérie, qui l'affaiblissent. La France est alors obligée dans les années 1950 d'entamer le processus de décolonisation. Cette France n'est donc plus dans les années 1950 qu'une puissance moyenne. [...]
[...] Dès 1959, De Gaulle se prononce en faveur de l'autodétermination, et en 1962, la décolonisation de l'Algérie est prononcée. Le plus gros problème est résolu, celui qui coûtait beaucoup en hommes et en armes. Dans le même temps, De Gaulle va parachever le processus de décolonisation et d'indépendance négocié de l'Afrique Noire entre 1958 et 1960, ce qui va permettre une coopération avec les anciennes colonies. A cela s'ajoute le maintien des liens économiques (utilisation de leurs matières premières et débouchés commerciaux pour la France). [...]
[...] La France joue donc un rôle important dans les domaines politique, économique, culturel et militaire, même si cette influence a décliné et tend encore à diminuer (hantise du déclin français), tant sur le plan culturel (face à la culture anglo-saxonne) que sur le plan économique (faible croissance), et même si elle se fond petit à petit dans l'ensemble européen. C'est d'ailleurs dans l'Europe que ses gouvernements ont placé l'avenir de sa puissance, depuis la fin de la période gaullienne. Les résultats au référendum peuvent remettre en question cette ligne suivie et créent une inconnue sur l'influence à venir de la France dans l'Union. Mais, l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy a remis la France au centre de l'Union. [...]
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