Le ralliement du camp occidental dans le cadre de la Guerre froide
- 1947 : Traité de Dunkerque avec le Royaume-Uni (accords Blum-Bevin) : assistance mutuelle en cas d'agression. Puis Traité de Bruxelles en 1948.
- Juin 1948 : blocus de Berlin. Concrétise la Guerre froide et pousse les Européens à obtenir la protection des Etats-Unis. Les ministres français des Affaires étrangères successifs Georges Bidault et Robert Schuman s'efforcent d'arracher aux Etats-Unis la promesse 2/5 d'un engagement militaire en cas d'attaque soviétique contre l'Europe occidentale.
Ralliement à l'OTAN en 1949. La France bénéficie de l'aide des Etats-Unis dans le cadre du Plan Marshall (...)
[...] Politique étrangère d'indépendance nationale - Les prémices. Dès 1956, le Front Républicain de Guy Mollet, sans trancher ouvertement avec la politique extérieure des gouvernements précédents, adapte l'action de la France à la nouvelle conjoncture marquée par le fin de la Guerre froide. Christian Pineau, ministre des Affaires Etrangères esquisse un désengagement de la France de l'étroite sujétion dans laquelle se trouvait prise la politique américaine. Il se rend en URSS et tente une 3/5 ouverture vers les pays neutralistes du tiers monde (voyage Inde et Egypte, les deux chefs de file du mouvement). [...]
[...] Une vocation européenne à préciser - Poursuite du processus d'intégration européenne dans lequel la France joue un rôle de premier plan. o L'axe franco-allemand reste l'axe moteur. Il s'est épanoui sous les présidences de François Mitterrand (tandem Mitterrand-Kohl) et dans une moindre mesure sous les présidences de Jacques Chirac (tandem Chirac-Schroeder). o La France première puissance agricole de l'Union européenne o La France deuxième contributeur au budget de l'Union européenne - Toutefois, les élargissements successifs de l'Union européenne à l'Est déplacent le centre de gravité de l'Union européenne parfois au détriment des ambitions françaises d'indépendance, notamment vis-à-vis des Etats-Unis. [...]
[...] Toutefois ces velléités ne débouchent sur aucun résultat concret : o Le successeur d'Adenauer, le chancelier Erhard, manifeste peu d'enthousiasme pour ce tête-à-tête avec la France 4/5 o Echec des plans Fouchet (proposition de mise en œuvre du projet d'Europe politique du général de Gaulle) rejetés par les partenaires de la France De Gaulle prend alors conscience que les Européens tiennent plus à l'entente avec les Etats-Unis qu'à la réalisation du vaste projet français. 1963-1967 : veto à l'entrée du Royaume-Uni dans la Communauté européenne. Elle obtient néanmoins la création du marché agricole de la PAC. - Pompidou poursuit cette politique d'indépendance nationale fondée sur la possessions de l'arme nucléaire. III. ENTRE LA PUISSANCE ET L'INFLUENCE (DEPUIS LES ANNEES 80) A. Une place confortée Les composantes de ce que l'on nomme l'identité française dans le monde demeurent repérables. [...]
[...] - Depuis 1945, la France voit sa place dans le monde se redéfinir oscillant entre la puissance et l'influence (Maurice Vaïsse), entre soft et hard power. - Comment la France passe-t-elle du statut de vaincu de la Seconde guerre mondiale à celui de puissance moyenne d'influence mondiale dans les années deux mille ? Annonce du plan (chronologico-thématique) Pays battu en 1940, la France doit à l'issue de la Second guerre mondiale se repositionner dans un ordre mondial en pleine mutation Hantée par la crainte déclin, la France mène sous la Présidence du général de Gaulle une politique mondiale et européenne ambitieuse (II). [...]
[...] * * * BIBLIOGRAPHIE BERSTEIN, Serge, MILZA, Pierre. Histoire du vingtième siècle Le monde entre guerre et paix : 19451973. Paris : Hatier pages. BERSTEIN, Serge, MILZA, Pierre dir. Histoire du vingtième siècle à nos jours, vers la mondialisation. Paris : Hatier pages. VAISSE, Maurice. La puissance ou l'influence ? La France dans le monde depuis 1958. Paris : Fayard pages. [...]
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