En 1944 le régime de Vichy s'écroule laissant place à un Gouvernement Provisoire de la République Française avec de Gaulle à sa tête. Le maréchal Pétain est exilé sur une île en Vendée, l'île d'Yeu où il y meurt en 1951. Le gouvernement du Général est composé de différentes sensibilités politiques telles que communiste, gaulliste, socialiste, centriste. Mais tous sont d'accord pour mettre en place une unité nationale. Nous verrons comment la France a réagi face aux mémoires de la Seconde Guerre mondiale, pour cela nous étudierons l'Union Française jusqu'en 1970 et ensuite de 1970 à nos jours (...)
[...] Tous les présidents français jusqu'à Mitterrand y compris avaient toujours refusé de reconnaître les actes commis envers les juifs. Mais en 1995, Jacques Chirac lors de son premier discours officiel reconnaît la responsabilité de la France dans la déportation des juifs, Oui la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'Etat Français Conclusion : La France doit continuer ses travaux sur la mémoire française lors de la Seconde Guerre Mondiale mais de gros progrès ont déjà été réalisé depuis les années 1970. Il reste cependant, d'autres mémoires à étudier, notamment celles de la colonisation. [...]
[...] Mais une nouvelle génération arrive et est prête à attendre la vérité. Deuxième partie : La mémoire juive a été très longtemps caché et oublié mais 76000 juifs Français ont été déportés dont 12000 lors de la rafle du Vél d'Hiv le 16 Juillet 1942. Seulement 2500 sont revenus dont Simone Veil qui écrira en 2007 une autobiographie Une vie qui relate le malheur et la souffrance d'être abandonné puis incompris par l'Etat français. Maintenant, Simone Veil est à la tête du mémorial de la Shoah qui est un mur où sont inscrits les noms des 76000 déportés juifs français. [...]
[...] Le PCF fait alors sa propagande des 75000 fusillés dont Guy Moquet. Ce chiffre est très largement amplifié puisqu'il n'y avait que membres du parti à l'époque. Bien que ce soient ceux qui ont le plus participé aux mouvements résistants, ils ont minimisé le pacte germano-soviétique de 1939. Un mémorial est installé au Mont Valérien, l'endroit le plus haut de Paris où 1007 personnes furent fusillées. Certains films comme Nuit et Brouillard d'Alain Resnais ont été en parti en parti censuré pour ne pas montrer l'implication des Français dans la collaboration. [...]
[...] Le gouvernement du Général est composé de différentes sensibilités politiques telles que communiste, gaulliste, socialiste, centriste. Mais tous sont d'accord pour mettre en place une unité nationale. Nous verrons comment la France a réagi face aux mémoires de la Seconde Guerre Mondiale, pour cela nous étudierons l'Union Française jusqu'en 1970 et ensuite de 1970 à nos jours. Première partie : Jusque dans les années 1970 la mémoire française véhiculée et principalement celle de la mémoire résistancialiste. En 1943, le CNR (Conseil Nationale de la Résistance) est présidé par Jean Moulin. [...]
[...] Il y eût aussi de nombreux travaux cinématographiques comme le film de Marcel Ophülls qui interroge des gens du peuple de Clermont Ferrand qui étaient collaborateurs, de hauts diplomates allemands ou encore Pierre Mendés France qui était à la tête du parti radical lors de la IIIème République. Les procès permettent eux aussi de découvrir de nouveaux aspects comme avec les procès de Paul Touvier, Maurice Papon ou encore Klaus Barbie. A son procès personnes dont des historiens témoigneront contre lui. Il était le chef de la milice à Lyon et s'était réfugié en Bolivie où il a été retrouvé. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture