La Seconde Guerre mondiale, puis la guerre et le mouvement d'émancipation des peuples colonisés ont profondément affaibli la France. Contrainte d'abandonner son domaine colonial, la France s'efforce pourtant de continuer à "tenir son rang" et revendique un rôle à jouer dans les affaires du monde (...)
[...] La France n'apparaît plus comme une alliée inconditionnelle des États-Unis. Si des troupes ont été envoyées en Irak lors de la première guerre du Golfe (1991), ou en Afghanistan contre le régime des talibans (2001), le gouvernement français conteste la politique unilatérale des États-Unis. Il réclame que les opérations militaires soient décidées et conduites dans le cadre de l'ONU et a ainsi refusé de soutenir l'intervention américaine en Irak, en 2003. B . UN ROLE MOTEUR DANS LA CONSTRUCTION EUROPEENNE Dès 1950, la France joue un rôle moteur dans la construction européenne, à la fois pour assurer la stabilité politique du continent, et pour y préserver une influence durable. [...]
[...] Mais une partie de l'opinion publique y est hostile; les partis politiques sont divisés. Le 30 mai 1954, la discussion du texte est rejetée par le Parlement français. Le traité de Rome. Cependant, la France joue un rôle majeur dans la préparation du traité de Rome de 1957 qui crée la CEE Les réticences gaullistes. Le général de Gaulle poursuit la construction européenne, persuadé de sa nécessité, mais aussi convaincu qu'elle doit servir son dessein : faire de la France une grande puissance. [...]
[...] En 1963 puis en 1967, il refuse l'entrée dans la Communauté du Royaume- Uni, jugé trop proche des intérêts américains La relance giscardienne. L'arrivée de G. Pompidou au pouvoir relance la construction européenne en autorisant l'entrée de la Grande-Bretagne dans la CEE. Surtout, son successeur, V.Giscard d'Estaing, soutient les candidatures des pays méditerranéens qui, en rééquilibrant la Communauté vers le Sud, doivent conforter la place centrale de la France. V. Giscard d'Estaing impulse aussi l'élection au suffrage universel des députés européens. III. LES MOYENS DU RAYONNEMENT INTERNATIONAL DE LA FRANCE A. [...]
[...] La France se dote de l'arme atomique en 1960 et le 1er sous marin nucléaire français est opérationnel en 1967. La France possède sa propre force de dissuasion nucléaire et peut se passer de la protection du "parapluie nucléaire américain". De gaulle se lance dans une diplomatie indépendante : il condamne l'impérialisme américain et notamment l'intervention au Vietnam (discours de Phnom Penh en 1966). Il rétablit des liens avec Moscou tout en condamnant la satellisation de l'Europe de l'est et reconnaît la Chine communiste en 1964. [...]
[...] La Guyane abrite le centre spatial européen de Kourou. Ces territoires souvent insulaires lui apportent également une immense zone maritime de 10 millions de km2, la troisième du monde (ZEE : zone économique exclusive s'étendant jusqu'à 200 milles c'est-à-dire 370 km des côtes sur laquelle l'Etat riverain a le monopole de l'exploitation économique). II. LES GRANDS AXES DE LA POLITIQUE ETRANGERE DE LA FRANCE A. L'INDEPENDANCE NATIONALE 1. Après 1945, la France adopte une politique très atlantiste (volonté d'ancrer la France dans le bloc occidental aux côtés des Etats-Unis). [...]
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