La Première Guerre mondiale a été terrible, elle est ancrée dans la mémoire collective. Pour la France et la Grande-Bretagne elle devait être « la der des der ». Le 28 juin 1919 est signé le traité de Versailles, il inflige à l'Allemagne un terrible diktat, source de bon nombre d'animosités à l'égard des vainqueurs de la guerre. Le 1er septembre 1939, l'Allemagne envahit la Pologne. Cette date marque le début de la Seconde Guerre mondiale.
Pendant vingt ans, les vainqueurs de la guerre ont essayé d'installer l'hégémonie de leur système, c'est-à-dire la démocratie, en Europe. Les relations avec l'Allemagne, l'ennemi héréditaire de la France, sont tendues. Ces tensions conduiront le monde dans un second conflit mondial en 1939.
Les différences de vues entre la France et la Grande-Bretagne vis à vis de l'Allemagne, puis leur volonté de paix ont-elles encouragé l'Allemagne à devenir une puissance agressive en 1939 ? (...)
[...] La France et la Grande‐Bretagne comprennent que la guerre est inévitable et s'engagent à réagir si la Pologne, les Pays‐Bas ou la Suisse sont attaqués . La France et la Grande‐Bretagne n'ont pas été capables de préserver le monde de la montée du totalitarisme hitlérien. Les moyens démocratiques utilisés par ces deux pays n'ont pas empêché l'Allemagne de se remilitariser et préparer ainsi son entrée en guerre . A la vieille de la seconde guerre mondiale, l'Allemagne paraît forte et prête à s'engager dans un conflit total, au contraire de la France et de la Grande‐Bretagne qui semblent affaiblies. [...]
[...] Finalement, face aux difficultés allemandes se tient en juillet 1922 la conférence de Lausanne qui annule les réparations . III/ La passivité des démocraties face à l'Allemagne nazie (19331939) . Le pacifisme des démocraties européennes . La peur d'une nouvelle guerre, les Français et les Anglais sont dans l'ensemble pacifistes et ne veulent pas d'une guerre préventive . En France, les difficultés l'emportent sur les affaires extérieures et l'anticommunisme prime sur l'antinazisme . L'Angleterre, qui doit également faire face aux problèmes économiques a besoin d'exporter en Allemagne . [...]
[...] II/ Vers un rapprochement avec l'Allemagne (19241933) . Une volonté de réconciliation Provoquée par l'arrivée en France du cartel des gauches en 1924, Herriot est favorable à un rapprochement avec l'Allemagne aidé par la politique de Briand , ministre des affaires étrangères de 1925 à Les projets de sécurité collective avec le protocole de Genève d'Herriot en 1924 et la pacte Briand‐Kellog en Enfin les démocraties sont encouragées dans leurs attitudes par la présence de Gustav Stresemann au ministère allemand des Affaires étrangères de 1923 à Les mesures de rapprochement . [...]
[...] La France et la GrandeBretagne face à l'Allemagne 1919 La première guerre mondiale a été terrible, elle est ancrée dans la mémoire collective. Pour la France et la Grande‐Bretagne elle devait être la der des der Le 28 juin 1919 est signé le traité de Versailles, il inflige à l'Allemagne un terrible diktat, source de bon nombre d'animosités à l'égard des vainqueurs de la guerre. Le 1er septembre 1939, l'Allemagne envahit la Pologne. Cette date marque le début de la seconde guerre mondiale . [...]
[...] le compromis du traité de Versailles (28 juin 1919) et les concessions franco‐ anglaises La France n'obtient pas tout ce qu'elle désirait, mais récupère néanmoins l'Alsace Lorraine, peut exploiter les mines de la Sarre et occupe la Rhénanie . La Grande‐Bretagne ne veut pas accabler l'Allemagne, mais fait des concessions. A la conférence de Spa en juillet 1920, la Grande‐Bretagne accepte le montant important des réparations demandées c'est à dire 132 milliards de Mark‐or . Ensuite à la conférence de Cannes en janvier 1922, l'Angleterre est favorable à un moratoire, Aristide Briand aussi, mais Millerand veut rester ferme . La question du désarmement et les dissensions franco‐anglaises sur les réparations . Le désarmement allemand est exigé. [...]
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