Dissertation sur la Gauche au pouvoir en France de 1919 à 1995.
[...] Les élections de 1956 amènent au pouvoir le Front Républicain, coalition de centre-gauche, dirigée par Guy Mollet. Le gouvernement renoue avec la tradition sociale des gouvernements de gauche : une troisième semaine de congés payés, réforme de la Sécurité Sociale, le gouvernement ébauche la décolonisation de l'Afrique noire. Guy Mollet poursuit une rénovation de la vie politique mais se trouve confronté à la Guerre d'Algérie qui éclate en Novembre 1954. La guerre d'Alger débouche sur une crise du régime et sur un véritable éclatement des forces politiques. [...]
[...] Comme en 1924, Edouard Herriot devient chef du gouvernement, les socialistes refusant de participer au pouvoir mais le soutenant à la Chambre. Herriot est résolu à pratiquer une politique économique et financière approuvée par le milieu des affaires. Il confie la direction de l'économie à des hommes de centre-droit. De 1932 à 1934, le gouvernement va se retrouver dans une contradiction : il pratique une politique de déflation, politique refusée par les socialistes qui souhaitent une augmentation du pouvoir d'achat. Cette opposition entre les milieux financiers et les socialistes est à l'origine de la chute de la plupart des gouvernements. [...]
[...] Comment définir la Gauche au pouvoir en France au XX ème siècle ? De l'avènement du Cartel des Gauches au Front populaire, plusieurs expériences de la gauche au pouvoir échouent, dans le domaine économique comme dans celui de la politique extérieure. De 1945 à 1981, après les espoirs soulevés par la Résistance, après la tentative de rénovation du gouvernement de Pierre Mendès-France, la gauche subit l'épreuve de la guerre d'Algérie et du changement de régime. Au lendemain des grandes réformes de 1981-1982 qui réactivent le souvenir du Front populaire, le gouvernement socialiste met en œuvre une politique de rigueur qui intègre désormais les contraintes de l'économie de marché. [...]
[...] Nous entrons alors dans une période inédite dans l'histoire de France : la cohabitation entre un Président de gauche et une majorité de droite. Le président conserve la primauté en matière de défense nationale et de politique extérieure. En politique intérieure, le président y perd pratiquement toute autorité. La popularité du premier ministre fléchit dans les sondages alors que celle du président, éloigné de la gestion quotidienne, ne cesse de croitre. Le second septennat de François Mitterrand de 1988 à 1995. [...]
[...] Et les années 1988 à 1995, par un second mandat de François Mitterrand. L'échec socialiste face à la crise : 1981 à 1984. La gauche entreprend dès son arrivée au pouvoir, d'importantes réformes qu'elle place sous le signe du changement avec la lutte contre la crise économique, la lutte contre le chômage et la relance de l'activité économique. Les bas salaires sont revalorisés, des avantages sont donnés aux entreprises qui embauchent, la semaine de travail est ramenée à 39 heures, prélude de la semaine à 35 heures. [...]
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