France, Français, Allemagne, depuis 1945, menace allemande, réconciliation franco-allemande
Les Français pensent possible une réconciliation en 1945. Ils voient l'Allemagne à travers deux prismes : les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale (défaite de 40, l'occupation, la collaboration, les persécutions, les pénuries, les destructions), et le faire-valoir de l'identité et du statut retrouvé pour la France. Permet de valoriser la résistance, et d'avoir une zone d'occupation en Allemagne. Prisme ambivalent, l'Allemagne est synonyme d'humiliation et c'est en même temps un enjeu de grandeur. 50 ans plus tard, l'Allemagne réunifiée et la France font figure de moteur de l'Europe de Maastricht. Tout se passe comme s'il y avait une sorte d'évidence de l'amitié franco-allemande. Le premier acte diplomatique de Chirac est de se rendre à Berlin le soir même pour rencontrer Helmut Kohl. De même pour Gerrard Schröder, qui vient à Paris. On est passé de l'ennemi héréditaire à l'ami privilégié. Mais il reste une spécificité de la relation franco-allemande. Par une relation envisagée pour elle-même, elle est envisagée au regard de l'histoire. Elle est fortement conditionnée par l'histoire et qu'elle repose sur un postulat.
[...] La France, les Français et l'Allemagne depuis 1945 Les Français pensent possible une réconciliation en 1945. Ils voient l'Allemagne à travers deux prismes : les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale (défaite de 40, l'occupation, la collaboration, les persécutions, les pénuries, les destructions), et le faire-valoir de l'identité et du statut retrouvé pour la France. Permet de valoriser la résistance, et d'avoir une zone d'occupation en Allemagne. Prisme ambivalent, l'Allemagne est synonyme d'humiliation et c'est en même temps un enjeu de grandeur ans plus tard, l'Allemagne réunifiée et la France font figure de moteur de l'Europe de Maastricht. [...]
[...] La réunion de Moscou qui s'est tenue en Mars et Avril 1947. D'un coté les anglo-saxons, de l'autre constat de désaccord absolu. Dans ce contexte là, la France qui fait comme si la Guerre froide n'existait pas. La France doit donc bien admettre qu'elle n'obtiendra le soutien financier et militaire des USA que si elle accepte la conception anglo-saxonne. Les américains veulent la constitution d'un Etat Ouest-allemand intégré à l'économie occidental. Une Allemagne occidentale redressée qui puisse être un rempart par son dynamisme économique à la menace soviétique. [...]
[...] - Les forces culturelles qui militent en faveur de la réconciliation : Privée : Alfred Grosser né en Allemagne en : institut franco-allemand de Ludwigsburg. Public : naissance du mouvement des jumelages Ludwigsburg avec Montbéliard. Ce qui joue aussi c'est le fait que la culture allemande retrouve un certain droit de citer dans une France traumatisée. La philosophie existentialiste se réclame de Heidegger et de Husserl. Un certain nombre d'expositions de peintures : grand succès en 1951, Les vieux maître allemands. Renoncement à la politique de force. La France ne cherchera plus à dominer directement l'Allemagne. [...]
[...] Il y a la permanence de certains clichés anti allemands dans la société française. Match : agression de la part de Schumacher. Battistan. Les Français vaincus mais glorieux. Les Français s'en sont tirés avec Panache. Il y avait dans les années une curiosité d'élite pour la culture allemande. Parut en Allemagne dès, G. Grass, Le Tambour. Dans les années 1980, on constate une moindre curiosité pour la culture allemande. Il faut attendre le tout début des années 90, pour que le centre Georges Pompidou organise la présentation de Joseph Beuys. Wolf Biermann. [...]
[...] Inauguré en Décembre 1983 avec beaucoup de faste. Etaient présents les ministres des affaires étrangères. Et pourtant année paroxistique de la GF. En dépit de l'int or il existait en France un autre réseau. Depuis les années 1920. Ce réseau d'associations allemand existe depuis la République de Weimar. A partir de 83 sorte de rivalité. La fin de la GF, chute du mur et réunification Allemande le 3 Octobre 1970. Diplomatie française prise de court. Ces évènements montrent la persistance des ambiguïtés françaises vis-à-vis de l'Allemagne. [...]
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