Le terme de « puissance nucléaire » désigne la possession de l'arme atomique. Les premiers à l'acquérir, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et l'URSS (ensuite transmise à la Russie à la chute du bloc), sont aujourd'hui les plus avancés et les plus équipés en termes de nucléaire militaire.
Nous avons choisi d'étudier le sujet de 1940 à nos jours, pour englober le long processus de recherche d'un programme nucléaire. Car c'est seulement en 1960, avec le premier essai dans le Sahara algérien que la France entre dans la catégorie des puissances nucléaires, rejoignant les deux superpuissances dans ce qu'on appelle la « dissuasion nucléaire », ou équilibre de la terreur : la peur de l'holocauste nucléaire empêche tout conflit armé direct. Pour ce faire, la France va fonder sa recherche sur les découvertes fondamentales antérieures à 1940.
Comment et pourquoi la France s'est-elle orientée vers la puissance nucléaire ?
[...] En mai 1940, envahie par l'Allemagne, la France se voit dans l'obligation de stopper ses travaux. Elle déplace secrètement une partie du stock d'eau lourde au Royaume-Uni, ainsi qu'une part d'uranium au Maroc. Le Royaume-Uni et les États-Unis, coopérant pour la construction d'une bombe atomique, vont exclure la France de cette coopération. 1945 : La position française à la fin de la guerre. Les États-Unis et le Royaume-Uni ayant décidé, par les accords de Québec en 1943, de ne pas divulguer leurs travaux sur le nucléaire, la France dut élaborer son programme de manière indépendante. [...]
[...] Comment et pourquoi la France s'est-elle orientée vers la puissance nucléaire ? Introduction : Le terme de puissance nucléaire désigne la possession de l'arme atomique. Les premiers à l'acquérir, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et l'URSS (ensuite transmise à la Russie à la chute du bloc) sont aujourd'hui les plus avancés et les plus équipés en termes de nucléaire militaire. Nous avons choisi d'étudier le sujet de 1940 et nos jours, pour englober le long processus de recherche d'un programme nucléaire. [...]
[...] Néanmoins, il souligne le fait que l'arme atomique n'est pas une arme comme les autres, et que, pour limiter l'impact sur les populations civiles, la France se dote de missiles plus souples, plus flexibles et plus précis. Contestations et abandon des essais. Les années 1990 vont connaitre une vague de critiques du programme nucléaire militaire français. Ainsi, le 13 juin 1995, Jacques Chirac prévient de 8 essais nucléaires entre septembre 1995 et janvier 1996. Il justifie ces essais en affirmant que leur but est d'obtenir des données qui permettraient de simuler ensuite les essais nucléaires. Surgit alors une vague de contestation à l'échelle internationale. [...]
[...] L'utilisation de l'arme atomique semble désormais impossible, au constat des dégâts qu'elle a pu causer, et les formes de conflits indirects, développés par les groupes terroristes, renforcent l'impertinence du développement militaire du nucléaire. [...]
[...] La France rejoint alors les États-Unis, l'URSS et le Royaume-Uni parmi les puissances nucléaires. Ainsi, le principal objectif de l'époque consiste en un moyen potentiel pour affaiblir l'URSS. D'après une directive présidentielle de décembre 1961, les forces nucléaires doivent être capables d'entrainer une réduction de de sa fonction économique. De Gaulle explique cette directive : Dans dix ans, nous aurons de quoi tuer 80 millions de Russes. Eh bien ! je crois qu'on n'attaque pas volontiers des gens qui ont de quoi tuer 80 millions de Russes, même si on a soi-même de quoi tuer 800 millions de Français, à supposer qu'il y eût 800 millions de Français La vocation de défense nationale, d'empêcher la guerre, ressort clairement. [...]
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