Tout d'abord la France prend d'importantes dispositions : la prise en charge des anciens combattants et mutilés de guerre, la reconstruction du pays, passer d'une économie de guerre à une économie de paix.
La France doit aussi faire face à l'inflation. Une agitation sociale se développe à partir du printemps 1919 et va alors inquiéter la droite. Cette agitation communiste fait d'autant plus peur du fait des mouvements révolutionnaires dans toute l'Europe (...)
[...] Si la gauche craignait le fascisme, la droite avait peur du danger communiste. La victoire électorale de mai 1936 Le front populaire remporta les élections législatives de mai 1936. Comme la SFIO avait eu le plus de suffrages, son chef devint président du conseil. Cette victoire entraîna un grand mouvement de grèves spontanées les ouvriers occupèrent les usines, les employés occupèrent les grands magasins et tout cela dans une ambiance plutôt festive. Certains artistes comme Jacques Prévert et intellectuels, souvent proches du communisme, leurs rendirent visite. [...]
[...] La crise politique La crise politique s'est mise en place tout d'abord à cause d'une instabilité gouvernementale. Les chefs de gouvernement (appelés aussi présidents du conseil) étaient à cette époque fréquemment renversés par les députés. Cette instabilité politique a ainsi fragilisé la république et a permis l'essor de l'anti-parlementarisme. Ce dernier sentiment a donc par la suite profité aux ligues en développement. Arrive ensuite l'essor des ligues. Q'est ce qu'une ligue ? Une ligue n'est pas un véritable parti politique mais seulement de petits mouvements d'extrême droite. [...]
[...] Les radicaux sont un grand parti de l'entre deux guerres. Toutefois cette alliance est vite affaiblie car après la victoire aux législatives de 1924, la SFIO décide de ne pas participer à la formation du gouvernement. Il n'y aura donc pas de ministres socialistes. La SFIO s'est contentée de soutenir le gouvernement à la chambre des députés. La personnalité la plus connue est Edouard Herriot. Dans son discours à la chambre, il réaffirme le rattachement des radicaux à une laïcité de combats. [...]
[...] Pour la première fois en France, des femmes participent à un gouvernement (Irène Joliot-Curie). Des secteurs stratégiques de l'économie furent aussi nationalisés (les industries d'armement, les sociétés de chemins de fer jusqu'alors privé : naissance de la SNCF). La fin du front populaire : Dès le début, Blum fut violemment attaquée par la presse d'extrême droite et aussi par celle de droite. Cette presse était d'autant plus influents quelle attisait la peur du communisme et elle était largement majoritaire. Blum fut aussi constamment l'objet d'attaques antisémites. [...]
[...] Autrement dit la plupart d'entre elles avaient une profonde sympathie pour le fascisme et Mussolini qui prend le pouvoir en 1922. La plus ancienne des ligues était l'action française dirigée par Charles Maurras. C'est un mouvement qui s'inscrivait dans la tradition de la droite nationaliste française catholique et anti-dreyfusarde. Elle recrutait particulièrement dans la bourgeoisie conservatrice et était très influente parmi les étudiants de droite et d'extrême droite. Aussi, elle possédait une association de jeunesse qui s'appelait les camelots du roi. [...]
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