Il y a en effet trois composantes de la puissance :
- des intérêts, et son corollaire ; des objectifs.
- des moyens ; démographie, armée, attributs (ce qui fait qu'un pays est considéré comme une grande puissance). Par exemple son savoir-faire dans l'automobile et dans l'aéronautique.
- enfin, il faut qu'il y ait volonté de puissance (par exemple, les États-Unis de l'entre deux guerres ont les moyens de prétendre à la puissance mondiale, mais ils ne font pas complètement ce choix).
(...)
[...] La France suit d'abord la GB dans sa politique d'apaisement Puis dans sa politique de détermination. La France apparaît dans l'entre deux guerres comme une grande puissance par défaut; car aucune autre nation n'a de volonté de grande puissance. [...]
[...] La France dans l'entre-deux guerres est elle une grande puissance ? En 1918, personne n'oserait contester le fait que la France est une grande puissance, tant la victoire lui confère de prestige. Mais l'entre deux guerres apparaît comme le récit de la perte de cette puissance ; la France subit plus qu'elle n'agit. N'est-ce pas l'illusion, héritée de la victoire sur l'Allemagne notamment, même d'être une grande puissance qui fait l'impuissance de la France ? Il y a en effet trois composantes de la puissance : - des intérêts, et son corollaire; des objectifs. [...]
[...] Les moyens et les attributs ; une France qui s'affaiblit au niveau de ses moyens la France dans le Concert des Nations Grâce la victoire, la France fait partie du Conseil des 4 lors de la Conférence de Paris et des 4 membres faisant partie de fait(les États-Unis ont refusé leurs siège, l'Allemagne ne prend le sien qu'en 1926), du conseil permanant de la SDN; Léon Bourgeois, le premier dirigeant de la SDN, donne le ton (V. Le discours dans la liasse). D'ailleurs, ne serait ce que le chois de l'implantation de la SDN dans la ville francophone de Genève illustre symboliquement l'importance qu'y tient la France. En 1924, avec la tentative de Protocole de Genève d'Herriot, en 1928 avec le Pacte Briand Kellogg, la France utilise la SDN comme une tribune pour exposer son point de vue et comme instrument pour relayer son action de puissance. Ceci explique la méfiance du Royaume Uni. [...]
[...] S4agit il d'un aveu de faiblesse de la rance dont la démographie est plus que préoccupante ? Conserver les alliances A la fois celles d'Europe centrale (La Pologne, les pays de la Petite Entente), la Belgique ainsi que les Anglo-Saxons. Or? Pour ce qui est des Eu et du royaume uni, la France a du souci à se faire dès le début des années 1920. La France s'attire en effet l'opposition de ces deux nations par sa politique revancharde à l'égard de l'Allemagne incarnée par l'application à la lettre du Traité de Versailles. [...]
[...] En effet, l'Empire apparaît comme une sorte de garantie de puissance pour la France; il lui fournit des soldats et des matières premières, et constitue des débouchés pour son économie en vertu de la théorie de la soupape théorisée par Ferry ? L'Empire permet ainsi en quelque sorte de rassurer la France, de lui donner l'illusion de la puissance. Confère la phrase de Jean Giraudoux ; nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts Une carte de propagande oppose les 100 millions de Français aux 60 millions d'Allemands. [...]
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