La France est vainqueur et est donc en position de force lors des Traités : elle obtient la fin de la puissance allemande, l'Alsace Lorraine et des réparations contre l'avis du RU. C'est un pilier de la SDN et place Albert Thomas à la tête du Bureau International du Travail. Elle a conservé son Empire colonial, presque consolidé par les tirailleurs sénégalais (remerciés par la création d'une mosquée à Paris et l'expo coloniale en 1931) et les mandats Syrie/Liban.
A l'international, les rapports avec le RU sont bons et si la montée de l'URSS pose problème, le gouvernement Laval signe en 1935 un accord "antihitlérien" avec Staline (...)
[...] Mais à partir de 1934 : les financiers voient la dévaluation venir et il y a un risque de fuite des capitaux que la France choisit de ne pas bloquer en refusant de poser des barrières autoritaires. L'agriculture souffre, elle ne s'est pas suffisamment modernisée et cela a des répercussions sur l'ensemble de l'économie. III. Conséquences sociaux-politiques 1. Des progrès sociaux 1919 : Loi des 8h qui répond aux revendications ouvrières (promulgué au lendemain de l'acquittement de l'assassin de Jaurès) 1919 : Loi d'Astier sur la formation professionnelle (certificat d'aptitude) 1926 : la France passe à 50% urbain/rural 1928-1932 : Assurance maladie et allocation familiales (sorte de sécurité sociale) 1931 : Gratuité de l'enseignement secondaire et meilleur accès au lycée. [...]
[...] Rapprochement Laval-Staline car il veut rassembler tous ceux prêts à combattre le fascisme. En France jusqu'ici les jeunesses communistes, refus de la Marseillaise, drapeau rouge Tout cela s'inverse, le PC tend la main aux démocrates : il devient un parti populaire alors qu'il n'avait que adhérents : création d'une ceinture rouge autour de Paris 1936 : la SFIO (majoritaire) de Blum, le PC de Thorez et le PR de Daladier se rassemblent sous l'étiquette du Front Populaire qui canalise les revendications ouvrières. [...]
[...] Politiquement : hausse des tensions (33 on favorise l'emploi aux détenteurs d'une CIN) alors qu'on pensait que la Rep avait gagné depuis Dreyfus et WWI. Dans les 20, l'antiparlementarisme était faible mais il se renforce à cause des différents gouv qui n'arrivent pas à endiguer la crise et qui sont de plus éphémères ( 29 gouv Tardieu veut intervention de l'Etat avec déficit budgétaire, social mais sera balayé Idem pour Laval, déflationniste : faute de solution, la crise va s'installer. [...]
[...] La France arrive dans les années 1930 fragilisée : - le RU a des positions très prudentes et attentistes par rapport à l'Allemagne nazie. - L'ombre de l'URSS s'étend : divisions pour savoir si l'ennemi est le nazisme ou le communisme (au RU, les conservateurs sont au pouvoir et craignent l'URSS) Cette crainte se retrouve dans l'absence de soutient du RU pour une intervention en Espagne en 1936. La France est hésitante et a peu de point d'appui à l'International. Mars 1936 : Hitler remilitarise la Rhénanie sans réaction de la France. [...]
[...] Mai-Juin 1936 : Grève générale spontanée suivie par 3 à 4M de salariés puis prise en main par la CGT. Cette grève est faite pour aider le gouv, prendre une revanche contre la crise. Blum rassemble autour de lui les syndicats ouvriers et patronaux pour aboutir dans la nuit du 6 au 7 Juin 1936 aux accords Matignon : - Hausse des salaires de l'ordre de 12% - Election de délégués du personnel pour discuter avec le patronat - Discussion par branche pour établir des conventions collectives (travail, salaire, contrat type pour normaliser les contrats de travail) Volonté du gouv de mettre en place un dialogue social, d'entente entre intérêts divergents jours plus tard, on vote les lois du FP : 2 semaines de congés payés et la semaine de 40h. [...]
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