France de l’Entre-deux-guerres, Plan Dawes, reprise économique, espoir de paix, armistice du 11 Novembre 1918
« La France debout de 1918 annonce la France battue de 1940 » écrit JJ.Becker pour définir le passage en deux décennies de la célébration, à la fois joyeuse et endeuillée, de l'armistice du 11 Novembre 1918 à l'écrasante et grave déclaration de guerre des deux démocraties occidentales à l'Allemagne nazie dans les tous premiers jours de septembre 1939. Cette fois-ci, en effet, les troupes hitlériennes viennent de pénétrer en Pologne. Qqs mois plus tard seulement, le blitzkrieg (guerre-éclair) se retourne contre l'ouest et impose à la France une débâcle foudroyante à laquelle Marianne ne survit pas longtemps.
« Debout en 1918 », le pays l'est officiellement plus qu'assurément. Victorieux, celui-ci reste corseté dans des certitudes vite évanouies mais encore si largement partagées, exprimées dans un style aussi lapidaire que crûment efficace par Louis-Lucien Klotz, Ministre des Finances le 3 décembre 1918 : « le Boche paiera ». Et pourtant, la France est cruellement affaiblie et meurtrie qui n'en finit pas de compter ses morts. A de nombreux égards, sa puissance d'antan n'est plus que l'ombre d'elle-même. La révolution russe l'a dépouillée de son grand allié continental ; Les conséquences économiques de la paix (1919), sans aménité à l'égard de notre pays, de l'économiste britannique, JM Keynes comme le refus américain du Sénat de ratifier le Traité de Versailles la privent du soutien anglo-saxon.
[...] Dans cette France on n'a jamais eu de majorité solide, de franc partage des voix. Exemple le Front populaire, à l'échelle de tout le pays on a voix d'écart entre la gauche et la droite. On a un très faible effectif de voix Un régime qui apparaît menacé par les agissements des ligues factieuses. François Cotti un parfumeur français a fondé une ligue ‘'solidarité française'' c'est le patron du figaro, c'est le patron d'un journal qui s'appelle l'ami du peuple. [...]
[...] De nombreux anciens combattants au gouvernement. Ce gouvernement perd la majorité en 1924, le bloc national perd des élections législatives. L'occupation de la Ruhr a divisé les français. Ce gouvernement fait les frais des mesures de rigueur financière qu'il a imposé au pays. Les radicaux font campagne sur une amélioration des conditions de vie. Les radicaux et les socialistes sont très attaché à l'indépendance du pouvoir politique par rapport à la religion. Ces derniers sont attachés à une volonté de détente avec Aristide Briand en 1924. [...]
[...] Le gouvernement lance des emprunts nationaux. En 1926 le pays est au bord de la faillite financière la livre vaut à l'époque 243 Francs un an plus tôt elle valait 100 francs. 1926-1928 : un nouveau gouvernement dit d'Union nationale Gouvernement conduit par Poincaré qui comporte quelques radicaux, la simple annonce du retour de Poincaré et qu'en trois jour la livre a décrut de 18%. Poincaré dispose des pleins pouvoirs financiers. Il s'oriente vers une politique de réduction des dépenses publiques, il parvient à rétablir l'équilibre du Budget, accroissement des droits de douanes, des mesures draconiennes qui permettent d'avoir un budget équilibré, et même excédentaire en 1927. [...]
[...] Une population, un moral et une cohésion sociale profondément entamés : Les pertes humaines : un lourd tribut : chiffres donnés en cours et d'éventuels compléments : La France a perdu 1.3 Millions de citoyens, ce qui représente plus de de la population active masculine. Perte cruelle et il faudra plusieurs générations. De nombreux décès prématurés, des citoyens blessés qui rentrent. Les soldats gazés dans les tranchées. On les appelait ‘'les gueules cassées'' Les 3 millions de blessés qui vont avoir du mal à se réinsérer, les décès de civils dans les régions du Nord. On explique leur disparation par des opérations militaires. En France on estime à 91000 le nombre de morts de la grippe espagnole. [...]
[...] Une société gravement bousculée. Le développement de l'antiparlementarisme alimenté par une succession de scandales, politico-financier exploités par la presse d'extrême droite. Ceci dénonce l'impuissance du gouvernement, avec les ligues d'extrême droite. Face à la crise : la conduite de politiques économiques hésitantes et largement inefficaces. On a pas du tout vu venir la crise, la France lorsqu'elle est touchée par la crise fait les frais des tentatives de réponse, lorsque certains états ont déjà pris des mesures la France est en retard. [...]
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