Les choix opérés par le peuple français de 1940 à 1944 : une oscillation entre la résistance et la collaboration. De la collaboration pratiquée par Pétain à l'importance de la résistance face à l'ennemi.
[...] C'est d'ailleurs en représailles que l'entreprise Renault fut nationalisée à la Libération. De plus, la collaboration économique se ressentait directement sur la population qui était soumise au Service de Travail Obligatoire à partir de 1943. Cette ponction des travailleurs français expique donc en partie aussi la baisse de productivité pour la France. Enfin, les Français étaient obligés d'assurer financièrement l'entretien des troupes d'occupation allemande. La collaboration est aussi idéologique. Outre le fait que le régime de Vichy mène une politique au service du Reich, qui lui est imposée avec plus ou moins de pression, quelques collaborationnistes rêvent d'être les futurs Führer français. [...]
[...] Alors que la zone libre s'opposait à la zone nord occupée, ce n'est pas une solution commune qui a unifié les Français contre l'ennemi allemand. Oscillante entre collaboration et résistance, la population française était en période de guerre mondiale, elle-même dans une situation de guerre civile opposant les Français collabos aux Français résistants Les résistants ayant eu raison des collaborateurs à la libération furent chargés de diriger le pays de nouveau basé sur une démocratie républicaine et particulièrement gaulliste, De Gaulle étant le chef des résistants. [...]
[...] La France et les Français entre résistance et collaboration (1940-1944) L'idée de la guerre de l'immobilisme du côté français s'oppose à la Blitzkrieg (guerre éclair) allemande. Alors que les troupes françaises attendent le soutien des armées alliées, les Allemands passent la ligne Maginot et très vite, la Campagne de France est une défaite pour les Français. Ainsi en 1940, le territoire français est à moitié sous occupation allemande. Deux solutions opposées s'offrent alors au président Reynaud. Faut-il continuer à se battre contre l'impérialisme allemand, comme le préconise De Gaulle ou alors se résigner à collaborer avec l'ennemi comme le propose le maréchal Pétain ? [...]
[...] Pétain déclare d'ailleurs lui-même : je suis entré dans la voie de la collaboration. La fin de la première phase de la collaboration est marquée par la révocation de Laval en 1941, car Pétain considère alors la politique de Laval trop personnelle Mais en 1942, Pétain le rappelle pour la deuxième collaboration, après qu'Hitler eut invité Laval à Berchtesgaden. On commence dès lors à constater différents types de collaboration, qui selon Pétain sont établis pour que les Français vivent au mieux malgré le fait que leur pays soit occupé. [...]
[...] Les sentiments des Français marquent donc les limites de la collaboration d'état établie par le Régime de Vichy. Tout d'abord, la politique de Pétain ressemble plus à une dictature qu'à une démocratie. Aussi, la population se rend compte que la politique du Régime de Vichy est largement influencée par la politique hitlérienne, les Français ne l'acceptant pas, le maréchal Pétain tend à durcir sa politique. Il instaure dès octobre 1940 des lois antisémites : la première interdit aux juifs d'être entre autres des chefs d'entreprises, elle leur ôte de nombreux droits ; la seconde les oblige à être répertoriés et de porter un numerus clausus pour pouvoir les identifier Des déportations commencent à être organisées, on se rappelle entre autre, la rafle juive du Vel d'Hiv en 1942. [...]
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