En 1945, au sortir de la guerre, la France de Vichy prend sa fin et après une période transitoire où le Gouvernement Provisionnel de la République Française commandé par De Gaulle dirige le pays, en 1946, est mise en place la IVème République qui durera jusqu'à 1958.
La IVème République ne réussit pas à s'adapter et meurt en 12 ans :
- c'est une république faible, avec un pouvoir qui est en mains du législatif, l'Assemblée Nationale, dominé par différents partis politiques qui s'affrontent dans un contexte de Guerre Froide.
Une conséquence est une instabilité ministérielle, trait caractéristique de la IVème République, avec des gouvernements qui ne durent pas et qui suivent les uns après les autres. En 12 ans il y en aura 22, ce qui fait une moyenne de 6 mois par gouvernement.
La France est alors ingouvernable. En 6 mois il est impossible de mettre en place une politique stable ;
- c'est une république fragile qui doit faire face à un contexte international particulièrement difficile, avec la Guerre Froide, l'intégration allemande et les différentes crises, des questions majeures qui nécessitent un positionnement qui n'est pas résolu par les gouvernements qui s'ensuivent.
En outre de la Guerre Froide, la décolonisation présente aussi un grand nombre de difficultés. Entre 1946 et 1954 est menée la Guerre d'Indochine qui finit par la défaite française et les accords de Genève.
Puis, à partir de 1954, se produisent des soulèvements en Algérie où est demandée l'indépendance. Le gouvernement décide d'envoyer le contingent et le problème de la décolonisation s'étend à la société. L'Algérie ne veut pas être perdue étant donné de sa proximité et de son statut de colonie de peuplement (un million de pieds noirs et paternalisme). De 1954 à 1958, la politique française c'est « l'Algérie c'est la France » : c'est un département français que la IVème République essaie de conserver. Cependant la France va s'enliser dans la guerre et la société va dénoncer l'envoi des troupes du contingent.
En début mai 1958 arrive au pouvoir Pflimlin et devient président du conseil. Il adopte pour l'Algérie une politique de négociations. Or les pieds noirs et l'armée ne sont pas d'accord : le 13 mai 1958 se crée en Algérie le Comité de Salut Public dirigé par le Général Massu qui demande le retour du Général De Gaulle au pouvoir.
De Gaulle, qui s'était retiré depuis 5 ans de la politique, apparaît pour l'ensemble des partis politiques comme l'unique recours pour empêcher une guerre civile de se produire. De Gaulle se dit près à accepter le pouvoir afin de conserver la République.
Pflimlin démissionne le 31 mai 1958 et De Gaulle accepte de devenir le président du conseil le 1er juin 1958 mais à une seule condition, celle de changer la constitution. Le 3 juin il est autorisé par le parlement à écrire une nouvelle constitution avec des conditions imposées par le parlement : le respect de la séparation des trois pouvoirs, le maintient de la responsabilité du gouvernement devant l'Assemblée Nationale, et la soumission à référendum de la nouvelle constitution.
Finalement la IVème République meurt dans l'indifférence générale bien qu'elle a eu un bilan positif, en assurant le retour à la démocratie après la guerre et la France de Vichy, en redressant l'économie et en entamant la construction européenne avec le rapprochement franco-allemand.
Pourquoi peut-on dire que la Vème République, régime politique actuel de la France, se place-t-elle en rupture avec les régimes républicains qui l'ont précédée ?
Quelles transformations le système « gaullien » a-t-il connu depuis 1958 pour s'adapter aux défis politiques (disparition de De Gaulle), sociaux (modernisation de la société et montée du chômage) et économiques (« crise » des années 70, mondialisation et libéralisation des échanges) ?
[...] La gauche est divisée en 8 entre Jospin, R. Hue (Parti communiste), le Vert N. Mamère, les trotskystes A. Laguiller (Lutte Ouvrière), O. Besancenot (Ligue communiste révolutionnaire) et D. Glückstein la radicale C. Taubira et Chevènement (Pôle Républicain). Les voix de gauche s'éparpillent. Ce climat est renforcé par l'action des médias. La chaîne privatisée TF1, plus proche de la droite, fait des émissions concernant des sujets sur l'insécurité, lesquels nourrissent les craintes de la population. [...]
[...] Entre 1965, il ne reconnaît plus le dollar comme monnaie étalon et sort du système de Breton Woods. Il a la volonté de devenir indépendant financièrement vis-à-vis des États-Unis. Cependant, en 1969 il sera obligé de revenir, car il ne peut plus soutenir la situation par un manque de réserves. Il tente un rapprochement avec le bloc soviétique communiste. En 1964 il reconnaît la République Populaire de Chine proclamée en octobre 1949 par Mao, jusque-là mise en marge par les pays occidentaux. Ceci crée des problèmes avec les Américains. [...]
[...] La France est alors ingouvernable. En 6 mois il est impossible de mettre en place une politique stable ; - c'est une république fragile qui doit faire face à un contexte international particulièrement difficile, avec la Guerre Froide, l'intégration allemande et les différentes crises, des questions majeures qui nécessitent un positionnement qui n'est pas résolu par les gouvernements qui s'ensuivent. En outre de la Guerre Froide, la décolonisation présente aussi un grand nombre de difficultés. Entre 1946 et 1954 est menée la Guerre d'Indochine qui finit par la défaite française et les accords de Genève. [...]
[...] Il a une idée de grandeur du pays : la France a une place particulière dans le monde par son histoire, qui se voit dans son expression comme une grande puissance. La politique étrangère est alors une politique de grandeur. - La constitution de la Vème République réserve au Président le domaine de la politique étrangère et de la défense. Il y a la primauté dans ces compétences sur toutes les autres institutions, puisqu'il décide la politique étrangère de la Nation. - Les axes de De Gaulle pour redonner à la France une place dans le monde : - devenir une puissance nucléaire pour se faire entendre. [...]
[...] L'émergence de l'opposition et le mandat de Giscard d'Estaing - Cette évolution socioéconomique de la France profite à la gauche qui se reconstruit progressivement. Lors des élections présidentielles de 1965, Mitterrand fut le candidat unique et il faillit vaincre De Gaulle. En 1969, la gauche n'a pas de candidat unique et elle est laminée. En 1971, dans le Congrès d'Epinay, Mitterrand devient le Secrétaire du Parti socialiste. Il fait renaître le parti grâce à une option politique, celle de l'union de la gauche. En 1969, elle a été détruite, car elle n'était pas unie. [...]
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