L'expression “Belle époque” est apparut en 1919, pour désigner les quinze années qui ont précédé le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Pour ceux qui viennent de subir les horreurs de la Première Guerre mondiale, la Belle époque est synonyme de paix, de stabilité du régime républicain, de dynamisme de l'économie et de rayonnement de la France dans le monde (1900, Exposition Universelle).
Mais comment évolue le territoire et la société française de 1900 à 1914 ? En 1850, les ¾ de la population française est rurale. En 1910, plus de la moitié de la population est devenue urbaine. Quelles sont les caractéristiques de cette société en matière économique, démographique et idéologique ?
[...] Ils veulent laïciser la société, puis l'Etat. C'est Emile Combe, un ministre anticlérical, qui est chargé du dossier sur les lois de laïcité. La loi de séparation des Eglises et de l'Etat est l'objectif majeur des radicaux. La loi est promulguée en décembre 1905, et met fin au Concordat de 1801. L'article 2 déclare la République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte La religion devient une affaire purement privée. Les Eglises retrouvent leur liberté, mais perdent leurs revenus qui étaient fixés par le budget des cultes alors supprimé. [...]
[...] C'est à la fin du XIXe siècle que la population française s'unifie peu à peu et que la France devient un véritable État-nation grâce à plusieurs facteurs. En 1881, les entraves à la liberté de la presse et l'affichage sont levées. En juin 1881, une première loi instaure l'enseignement primaire gratuit, sous l'impulsion de Jules Ferry. En mars 1882, l'école devient laïque et obligatoire de 6 à 13 ans. L'école primaire devient “l'Ecole de la République”, des savoirs identiques y sont dispensés sur tout le territoire national, en français. Les patois sont interdits, ce qui aboutit à une unification linguistique de la France. [...]
[...] La société française à la Belle époque En 1850, de la population française est rurale. En 1910, plus de la moitié de la population est devenue rurale. Quelles sont les caractéristiques de cette société en matière économique, démographique et idéologique ? Une économie entre retards et novations De 1895 à 1914, une période de croissance économique fait suite à 20 ans de stagnation. Cette croissance économique est entraînée par des secteurs de pointe comme l'industrie chimique ou l'électricité. L'industrie automobile est à la tête de la croissance. [...]
[...] Dès lors et jusqu'à la guerre, ce sont des modérés comme Aristide Briand qui gouvernent. Conclusion La Belle époque est une période plus contrastée que ne le laisse paraître son image de modernité technique et d'insouciance. Depuis les années 1870, le consensus républicain a été acquis, mais il ne doit pas masquer des comportements politiques parfois violents et de la frustration sociale très vive. Enfin la croissance des villes et le rayonnement intellectuel de Paris ne doivent pas faire oublier le poids du monde rural. [...]
[...] II/ La République radicale, une république enracinée Comment la République s'est-elle consolidée à la Belle époque ? Défendre la République, l'essor du radicalisme La loi du 1er juillet 1901, sur les associations, marque un tournant dans la vie politique française, en permettant la création de véritables partis politiques. Dès 1901, le parti Radical se forme, suivi à sa gauche par la SFIO en 1905. Soutenu par une presse influente, le parti Radical a gouverné le pays jusqu'en 1914. Le radicalisme est un mouvement républicain qui défend une conception militante de la République, fondée sur les principes d'égalité, d'éducation et sur une volonté de réforme sociale ; à sa création le parti Radical est fortement anticlérical. [...]
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