Cours d'histoire sur la France et le processus d'enclenchement de la seconde guerre mondiale (1932-1938). Celle-ci est entièrement rédigé et laisse apparaître un plan détaillé. Document de 5200 mots environ idéal pour les révisions ou une composition.
[...] Ces pays font une déclaration commune, indiquant qu'ils s'opposent par tous les moyens à toute répudiation unilatérale des traités. Ce que vient de faire l'Allemagne . Mais ce texte est très flou et incomplet. Pierre Laval, ministre des Affaires Étrangères français, va à Moscou en mai 1935, et signe un pacte franco-soviétique, sans clause militaire, mais qui est révélateur. Mais il semble qu'en même temps que Laval avait négocié l'alliance italienne, il aurait donné l'assurance à Mussolini qu'il ne s'opposerait pas à l'invasion de l'Éthiopie. C. La cristallisation - 1936. [...]
[...] Il explique la politique d'apaisement de deux façons. D'abord, il insiste sur les contraintes très fortes que font peser sur la diplomatie le jeu des forces profondes, et ensuite, sur les mauvais choix structurels faits par les gouvernements successifs de la France dans les années 1930. Les fortes contraintes des forces profondes, qui dépassent la diplomatie elle-même, sont ici trois en particulier : on a en France à l'époque une très forte méconnaissance de l'étranger, même si l'Allemagne intéresse le plus ; le déclin démographique est aussi très important : la démographie de la France est inférieure à celle de ses voisins à l'époque, et à partir de 1934, année ou arrivent à 20 ans les classes creuses nées en 1914, il y a supériorité des décès sur les naissances. [...]
[...] Mais en France, la campagne électorale bat son plein. Le gouvernement en place, le gouvernement Sarrault, ne peut que gérer les affaires courantes. Ensuite, les britanniques sont très réticents à agir : l'armée allemande n'a jamais fait qu'entrer en Allemagne, comme le dira le Canard Enchaîné. Enfin, pour des raisons complexes, l'État-major de l'armée française surestime délibérément les forces allemandes engagées : Gamelin estime les forces présentes en Rhénanie à hommes, et les services de renseignement à ce qui est la réalité. [...]
[...] L'appeasement est aujourd'hui revisité par les historiens britanniques. Pour eux, la politique britannique, jusqu'à Munich inclus, est marquée par des aspects traditionnels, la réticence à s'engager en Europe, accrue par les pertes de la première guerre mondiale, et par un fond pacifiste de l'opinion, pour des raisons semblables à celles qu'on trouve en France : le pays appartient au camp des vainqueurs, les pertes ont été lourdes, et dans certains milieux de l'establishment on trouve une sympathie pour l'Allemagne nazie, anticommuniste et partenaire potentiel. [...]
[...] Jusqu'en 1944, les élites économiques et militaires resteront dans leur grande majorité solidaires du IIIe Reich, même si elles ne partagent pas son idéologie. C. L'Italie. C'est le troisième pays perturbateur. C'est un cas différent de l'Allemagne, car elle fait partie du camp des vainqueurs. Jusque vers 1933- 34, l'Italie est vue en Europe comme un pays modéré, même si elle a un régime autoritaire. Même Churchill assure Mussolini de sa bonne considération. L'Italie reste donc un pays allié. La première tentative d'Hitler de réaliser l'Anschluss échouera même, en juillet 1934, grâce à l'Italie. [...]
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