La Première Guerre Mondiale fut le premier conflit couvrant plus de la moitié de la Terre. Le bouleversement matériel, humain, politique, économique, social et moral a eu une telle ampleur que cette guerre a pris le nom de « Der des Ders », et jamais on aurait pu alors penser qu'une vingtaine d'années après, le cataclysme allait être pire encore. La démocratie ne résiste pas à l'installation rapide de régimes autoritaires dans toute l'Europe centrale et orientale, ainsi qu'en Russie communiste. En Allemagne, l'ancien combattant Adolf Hitler, qui tente de prendre le pouvoir en Bavière par un putsch en 1923, rédige en prison Mein Kampf, dans lequel il promet le rejet du traité de Versailles, la naissance d'un nouveau Reich pourvu d'un « espace vital » à l'Est et débarrassé des « races inférieures ». Avec la crise économique de 1929, les extrémistes de gauche et de droite exploitent la montée du chômage et la misère générale à des fins partisanes. Le parti hitlérien, jusque-là insignifiant, fait des progrès foudroyants à partir de 1930 et dépasse les autres partis dès 1932. Le 30 janvier 1933, Hitler est appelé à la chancellerie et obtient les quasi pleins pouvoirs par un vote des partis bourgeois. Le régime fait alors peser une terreur implacable sur tous les « indésirables ».
[...] Les forces alliées, remontant la vallée du Rhône, rejoignent le 12 septembre, à Montbard, au cœur de la Bourgogne celles du front de l'ouest. L'opération Dragoon inclue un atterrissage de planeurs, dite opération Dove, et un faux débarquement en Corse. Le 19 août débute l'insurrection parisienne des FFI, et le 20 août 1944, les Allemands enlèvent Pétain et le conduisent en Allemagne avec d'autres collaborateurs. A partir du 24 août, la capitale est libérée par l'action de la Résistance et la 2e DB du général Leclerc, de Gaulle défile sur les Champs-Élysées et le Gouvernement Provisoire s'installe à Paris. [...]
[...] Chef régional du 2e service de la Milice à Lyon en 1944, il participe à la persécution des Juifs et à la lutte contre les résistants. Condamné à mort par contumace pour trahison et intelligence avec l'ennemi en 1947 pendant l'épuration, il se cache à Chambéry sous une fausse identité, avec le soutien de certains milieux catholiques. Gracié par le président Georges Pompidou en 1971, puis de nouveau poursuivi cette fois pour crimes contre l'humanité, il est finalement arrêté en 1989 et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1994. [...]
[...] Certes, la France conserve sa flotte de guerre et son empire colonial, mais son armée est fortement réduite. Le territoire français est amputé de l'Alsace-Lorraine où la langue française est alors interdite, et coupé par une ligne de démarcation qui divise la France géographiquement : la zone occupée au nord qui dépend du commandement militaire allemand siégeant à Paris, mais le gouvernement de Vichy este officiellement souverain sur l'ensemble du territoire, et la zone libre au sud, où seules les lois du gouvernement de Vichy sont appliquées, mais le 11 novembre 1942, les Allemands franchissent la ligne de démarcation en représailles à l'opération Torch, c'est-à-dire au débarquement des Alliés en Afrique du Nord. [...]
[...] Parmi ses victimes se trouvent aussi les 41 enfants d'Izieu en 1944. Le 11 août de la même année, Barbie réussit à faire partir directement de Lyon à Auschwitz le dernier convoi de France avec 308 Juifs. Trois mois plus tard, il est promu SS-Hauptsturmführer et réintègre le SD de Dortmund. Barbie est condamné à mort en France par contumace en 1947. Mais il est interné puis remis en liberté par les Américains qui l'engagent dans leurs services spéciaux. En 1950, Barbie, recherché pour vol par la police allemande, se réfugie en Bolivie sous l'identité de Klaus Altmann. [...]
[...] Le général choisit pourtant de ne pas commuer la peine prononcée, ce qui entraîna l'exécution de la sentence, le 6 février suivant, lorsque Brasillach fut fusillé. Une autre preuve de la volonté d'unité nationale est la manière avec laquelle ont été relatés les évènements de la Résistance elle-même, tels que l'opération Torch. L'un des plus beaux faits d'armes de la résistance française, par ses circonstances et par ses effets, a en effet été réalisé le 8 novembre 1942 à Alger, où il a permis le succès de l'Opération Torch, c'est-à-dire du débarquement allié en Afrique du Nord. [...]
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