La première difficulté que rencontre le gouvernement de Front populaire est la violente campagne que mène l'extrême droite, et qui prend des dimensions d'attaques personnelles antisémites et de calomnies haineuses. La logique de la politique économique suivie par le gouvernement Léon Blum est claire et conforme au programme adopté par la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO).
[...] Si les milieux financiers sont satisfaits, les socialistes le sont moins, et les communistes accusent le gouvernement de capituler devant les trusts et le mur d'argent Quelques jours plus tard, une réunion du parti social français à Clichy, qui provoque une contre-manifestation de militants communistes et socialistes, tourne à l'affrontement avec la police : elle fait cinq morts et de nombreux blessés, et achève d'éloigner le gouvernement de son soutien populaire, tout en inquiétant de nouveau la droite et les modérés. Le 18 mars, la CGT appelle à une grève générale. La panique financière reprend, l'activité se ralentit et le chômage partiel augmente. [...]
[...] La France entre 1936 et 1939, du Front populaire à la guerre La première difficulté que rencontre le gouvernement de front populaire est la violente campagne que mène l'extrême droite, et qui prend des dimensions d'attaques personnelles antisémites et de calomnies haineuses. Les attaques de la droite Alors que les ligues, dissoutes en juin 1936, se transforment en partis politiques (les Croix de Feu deviennent le Parti social français, Jacques Doriot, ancien communiste, crée le Parti populaire français), la presse d'extrême droite se déchaîne dès l'arrivée de Léon Blum au pouvoir. [...]
[...] Le 9 mars 1938, le gouvernement Chautemps annonce son intention de demander à la Chambre les pleins pouvoirs en matière économique pour appliquer une politique d'austérité : les députés socialistes prévenant qu'ils ne soutiendront pas cette initiative et ne voteront pas la confiance, Chautemps décide alors de démissionner. Le 12 mars 1938, l'Allemagne envahit l'Autriche. Le retour de Léon Blum Devant la menace extérieure, Léon Blum propose le 12 mars de constituer un gouvernement de très large union nationale, mais se heurte à l'hostilité résolue de l'opposition parlementaire des partis de droite. Blum en revient pourtant au programme du Front populaire. [...]
[...] En mars 1939, Daladier obtient les pleins pouvoirs grâce au vote de la droite ; il soutient la candidature d'Albert Lebrun, qui est réélu président de la République en avril, et fait passer en juin une modification de la loi électorale, destinée à affaiblir le parti socialiste, par le retour au scrutin proportionnel. Majoritairement, la France redoute la guerre, et la popularité de Daladier s'explique autant par son désir de retarder l'échéance que par ses alliances politiques et ses orientations économiques et sociales. Le nouveau coup de force hitlérien, le 1er septembre 1939, amènera pourtant Daladier à déclarer la guerre à l'Allemagne deux jours plus tard. Bibliographie indicative L'oeuvre de Léon Blum. 1934-1937 A. [...]
[...] Il vote les pleins pouvoirs, sachant que le Sénat s'y opposera. Le 7 avril, effectivement, le Sénat refuse même de discuter le projet, à l'instigation de Joseph Caillaux qui anime les attaques contre le gouvernement. Léon Blum démissionne une seconde fois, mettant ainsi un terme à l'expérience de gauche. Le nouveau ministère Daladier Le 12 avril 1938, Daladier forme un gouvernement de concentration ne comprenant plus de socialistes, et orienté au centre droit. Il obtient toutefois un vote de confiance unanime de la part des députés. [...]
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