Après l'échec de la restauration monarchique et la conquête de la République par les Républicains il faut comprendre comment ces dernier ont réussi à enraciner la République.
[...] Les antidreyfusards sont souvent mais pas toujours antisémites, ils défendent l'armée, ce qui revient pour eux à défendre la patrie, l'intérêt national l'emporte sur l'individu, même innocent. le 11 janvier 1898 Esterhazy est acquitté au terme d'un procès provoqué par Mathieu Dreyfus qui entendait prouver sa culpabilité. Les antidreyfusards triomphent. le 13 janvier 1898, en réponse à ce jugement, Emile Zola publie dans le journal l'Aurore, dont le rédacteur est G. Clémenceau, l'article J'accuse où il s'en prend aux chefs militaires. [...]
[...] Les forces politiques La première ligne de séparation, essentielle, distingue la droite qui refuse la République et les républicains. Mais les républicains de gouvernement ont aussi à lutter contre une extrême gauche radicale mais aussi révolutionnaire, le mouvement ouvrier qui se relève progressivement LES DROITES sont monarchistes et opposées à la laïcité. Elles défendent la primauté de l'Eglise dans le domaine philosophique. Pour se désigner les hommes de droite utilisent plutôt le terme conservateurs Affaiblies les droites ne parviennent pas à mobiliser contre la politique de laïcité, sauf dans quelques départements de l'ouest. [...]
[...] Clémenceau tombe en 1909 après trois ans de pouvoir, usé et n'ayant pas pu mener à terme toutes ses réformes. B. De nouveaux horizons politiques 1. L'INSTABILITÉ GOUVERNEMENTALE La période qui s'ouvre après la chute de Clémenceau est marquée par l'instabilité ministérielle, les difficultés des radicaux à mettre en œuvre et à renouveler leur programme, le poids croissant des questions de politique étrangère. L'instabilité ministérielle commence dès la chute de Clémenceau et elle s'aggrave après les élections de 1910. Aristide Briand forme un nouveau gouvernement en juillet 1909 où il conserve la plupart des ministres de G. Clémenceau. [...]
[...] Les 11/12 socialistes gagnent une vingtaine de sièges, parfois avec les voix de la droite ; les radicaux en perdent une quinzaine. Il y a surtout 235 nouveaux députés. Si les radicaux sont les plus nombreux, ils sont divisés. Après la répression par l'armée d'une grève dans les chemins de fer en 1910, à la demande de Briand, la rupture est consommée entre radicaux et socialistes. Mais aux questions de politique intérieure s'ajoutent désormais des problèmes de politique extérieure FACE À LA MONTÉE DES TENSIONS INTERNATIONALES il n'y a pas pour autant d'opposition entre une gauche pacifiste et antimilitariste et une droite belliciste et nationaliste. [...]
[...] Mis à la retraite en mars 1888, Boulanger peut s'engager en politique et se placer à la tête d'un Parti républicain national. Il fait une campagne antiparlementaire, propose la dissolution de la Chambre des députés et une révision constitutionnelle Dissolution, Constituante, Révision slogan inspiré par les radicaux) sans se prononcer sur son contenu Boulanger présente sa candidature lors d'élections partielles. Il devient un danger politique car à la suite de campagnes à l'américaine il est élu successivement en Dordogne, dans le Nord ( 2 fois), dans la Somme et en Charente-Inférieure. [...]
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