Le 28 juin 1914, l'archiduc Charles d'Autriche-Hongrie François-Ferdinand est assassiné par un nationaliste serbe à Sarajevo. Cet attentat provoque la mobilisation de toutes les populations européennes. Ces nations espèrent régler par la guerre les conflits qui empoisonnent les relations depuis un demi-siècle. La France s'engage dans le conflit au côté des Britanniques et des Russes, elle souhaite récupérer l'Alsace-Lorraine que l'Allemagne occupe depuis 1870.
Au bout de quelques mois de guerre les opérations militaires s'enlisent. A l'avant, les soldats vivent des années d'enfer, alors qu'à l'arrière l'industrie et la population civile apportent leur concours à une guerre totale. Militaires et civils sont exaltés par un sentiment national et la haine de l'ennemi. C'est la naissance d'une culture de guerre. Pourquoi ce conflit, appelé la Grande Guerre, est inscrit aussi profondément dans la mémoire des Français ?
[...] Les Français dans la Première Guerre mondiale Le 28 juin 1944, l'archiduc Charles d'Autriche-Hongrie François- Ferdinand est assassiné par un nationaliste serbe à Sarajevo. Cet attentat provoque la mobilisation de toutes les populations européennes. Ces nations espèrent régler par la guerre les conflits qui empoisonnent les relations depuis un demi-siècle. La France s'engage dans le conflit au côté des Britanniques et des Russes, elle souhaite récupérer l'Alsace-Lorraine que l'Allemagne occupe depuis 1870. Au bout de quelques mois de guerre, les opérations militaires s'enlisent. [...]
[...] En France, après l'assassinat de Jean Jaurès le 31 juillet 1914, la SFIO et la CGT se rallient à la guerre. L'Union Sacrée est créée pour faire face aux dangers extérieurs. A. L'échec de la guerre de mouvement Au début, tout le monde pense que la guerre sera courte, les belligérants partent avec cette idée (les Allemands pensent écraser la France en 6 semaines). En août 1914, les forces françaises sont inférieures à celles des Allemands. Les offensives françaises échouent devant l'artillerie et la puissance de feu allemande. [...]
[...] Les premiers combats sont plus meurtriers que prévu, et en décembre 1914, les stocks de munitions prévus pour une guerre courte sont largement entamés. B. La guerre de tranchées Les états-majors n'ont qu'une priorité gagner du terrain, mais ils s'enlisent dans une forme de guerre inédite, la guerre de position ou de tranchées. Afin d'empêcher l'adversaire de progresser, les troupes creusent des tranchées dans lesquelles elles s'enterrent pour vivre et se protéger. Les soldats vivent dans le froid et la boue. Dès le printemps 1915 apparaissent les gaz asphyxiants. [...]
[...] La “brutalisation” des comportements Les historiens ont remarqué que durant la Première Guerre mondiale, la violence change de forme. À cause des progrès de l'armement, les blessures sont plus nombreuses et plus graves qu'avant (l'artillerie pulvérise les corps). Les blessés tombés dans le no man's land agonisent pendant des jours. Il n'y a pas de trêves pour les brancardiers. Cette brutalisation touche aussi les civils, car ils subissent l'occupation étrangère (Nord et est de la France, Belgique, Serbie). Au début de la guerre, les troupes commettent des atrocités d'une nouvelle sorte ; ces exactions sont dénoncées et exploitées par la propagande adverse, elles ont contribué à nourrir la haine et la peur de l'ennemi. [...]
[...] Le 11 novembre, l'Armistice signé à Rethondes met fin à la guerre. B. Le bilan de la guerre La Première Guerre mondiale a causé une véritable saignée démographique dans la population française, près de Français sont morts des soldats ne sont pas revenus du front et en reviennent invalides permanents. Cette guerre a rendu femmes veuves et enfants orphelins. Les destructions matérielles sont énormes, le quart nord-est de la France est quasiment détruit. La France s'est endettée pour financer l'effort de guerre. [...]
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