Commentaire entièrement rédigé sur un sujet d'histoire : Les Français face à l'occupation allemande de 1940 à 1944.
[...] Et les Allemands ont pu se féliciter de l'efficacité de la police parisienne pour opérer la grande rafle du Vélodrome d'Hiver en juillet 1942, au cours de laquelle Juifs étrangers furent arrêtés et déportés. La délation était encouragée par l'occupant et le régime de Vichy. Et beaucoup, dans la sécurité de l'anonymat, n'hésitèrent pas à prendre leur plume pour dénoncer un voisin Juif qui ne portait pas l'étoile ou un voisin soupçonné d'être un terroriste c'est-à-dire un résistant. Les autorités reçurent des centaines de milliers de lettres aux conséquences parfois tragiques pour ceux qui y étaient dénoncés. [...]
[...] Face à cette occupation, l'attitude de la grande masse des Français fut une attitude attentiste. Souvent parce qu'il n'était guère possible de faire autrement, et qu'il fallait continuer à vivre, à travailler et à nourrir sa famille. Une minorité choisit consciemment la voie de la collaboration, soit par choix idéologique, soit par intérêt, soit par combinaison des deux. Ces collaborateurs n'eurent jamais le soutien, ne serait-ce que tacite, d'une partie de la population. À l'inverse, une autre minorité choisit de résister. [...]
[...] La Résistance du affronter la répression policière; les pertes furent importantes. L'arrestation signifiait souvent la mort, soit sous la torture, soit dans un camp de concentration. Toutes les classes sociales donnèrent des résistants. On y rencontra des grands bourgeois, des hauts fonctionnaires - jean Moulin appartenait au corps préfectoral - des employés et beaucoup d'ouvriers, syndicalistes et militants (ouvriers notamment du Parti communiste), ou encore des paysans. À partir de 1943, le poids des ouvriers dans la Résistance se renforça avec la formation des maquis de jeunes réfractaires au STO. [...]
[...] Comme les soldats allemands avaient la consigne d'être corrects beaucoup de gens prirent l'occupation comme un moindre mal. Au début, même sans arrière-pensée politique, certains regardaient les vainqueurs avec une certaine admiration. Mais au fur et à mesure que la guerre avançait dans le temps, que l'occupation se faisait de plus en plus pesante, l'hostilité se manifesta par des propos allusifs ou un vocabulaire significatif péjoratif ; les gens de la rue parlaient des Boches rarement des Allemands. On se mit ici et là à écouter discrètement la radio de Londres parce que c'était interdit et sévèrement réprimé. [...]
[...] Pendant quatre ans, jusqu'à la Libération en 1944, quelle a été l'attitude des Français face à l'occupation allemande ? Dans une première partie, nous verrons que la majorité s'est contentée de survivre dans des conditions difficiles, dans une seconde partie, nous analyserons l'attitude de ceux qui ont pris parti pour les collaborateurs et ceux qui ont pris parti pour les résistants. La majorité des français subit l'occupation L'armistice prévoyait que la France devait entretenir les troupes d'occupation. Par ailleurs, très rapidement, les autorités allemandes vont mettre l'industrie et l'agriculture françaises au service de la machine de guerre allemande. [...]
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