Les Français et la guerre (1900-1939)

Résumé du document

En 1870, Napoléon III est renversé, son armée est écrasée par les Prussiens à Sedan. La IIIe République est proclamée. Les Républicains décident alors de continuer le combat. Mais les Prussiens assiègent Paris et bientôt les habitants souffrent de la famine. Gambetta, alors Ministre de la Défense Nationale, quitte Paris en ballon dirigeable pour essayer de réformer une armée et débloquer Paris. Mais il échoue, la défaite française est terrible, humiliante. La France perd l'Alsace et la Lorraine et depuis les Français ont la haine des "boches".
Après la guerre, la IIIe République dirige toujours la France (...)

Extraits

[...] Comment les idéologies de ces partis politiques, représentatives de l'opinion des Français, évoluent-elles face à la guerre de 1900 à 1939? Pour répondre à cette question, nous verrons tout d'abord que les Français sont conditionnés pour la revanche, nous étudierons ensuite l'Union Sacrée des Français à l'épreuve de la Première Guerre mondiale. Enfin, le troisième paragraphe reposera sur le traumatisme des Français et leur recherche de la paix. Depuis la défaite française, la République radicale cultive le désir de revanche. [...]

[...] C'est dans ce climat que les soldats quittent leurs familles, des soldats qui portent le pantalon groseille ce qui en fait des cibles idéales. Ce pantalon groseille est donc rapidement remplacé par un autre gris. Très vite, la France mobilise aussi des troupes coloniales d'Afrique Noire, d'Afrique du Nord et d'Indochine. Mais la guerre dure. Le poilu s'ennuie. Les tranchées sont mal aménagées, il n'y a pas d'hygiène. De plus, le poilu vit dans la peu d'être enseveli, d'être gazé. [...]

[...] L'Etat demande également aux Français un soutient financier, des bons du trésor. La Première Guerre Mondiale est le conflit le plus meurtrier que le monde ait connu jusqu'alors . En effet, en 1914, en France millions et demi de soldats sont partis au front et à la fin du conflit on compte morts dont la majorité des victimes sont des victimes militaires. Parmi ces morts, la moitié a été tué dans les combats sont décédés des suites de leurs blessures de maladies et sont portés disparus. [...]

[...] Pendant le guerre la censure est rétablie. Les journaux, les documentaires projetées avant les films au cinéma, les affiches ne doivent pas décourager les Français, ils doivent au contraire les persuader des victoires de l'armée française. Il s'agit de montrer que le soldat ne souffre pas au front, il faut donner une image négative de l'armée allemande pour attiser la haine sur les combattants de la guerre. Le gouvernement mène une véritable campagne de propagande. Un journal nouveau dénonce cette désinformation de l'Etat, ce journal s'appelle le Canard Enchaîné. [...]

[...] Les offensives sont nombreuses, sanglantes et inutiles. En 1917, les poilus sont découragés. Ils se sentent les sacrifiés alors qu'une partie de leurs concitoyens échappent à cette guerre : on les appelle les planqués les embusqués C'est ainsi que l'on voit apparaître les premières mutineries, les grèves de la guerre. Mais en tant de guerre, la personne qui refuse de combattre est jugée à la Cour Martiale et souvent condamnée à mort. Pendant la Première Guerre Mondiale condamnations à mort sont prononcées contre les mutins. [...]