Français, Guerre d'Algérie, Mitterand, réactions de la métropole, putsch des généraux, pieds-noirs, action militaire
« L'Algérie, c'est la France et la France ne reconnaîtra pas chez elle d'autre autorité que la sienne », Mitterand, ministre de l'Intérieur, le 7 novembre 1954. Même si en réalité, le statut de l'Algérie est enfaite une entité totalement différente des départements de la métropole, l'Algérie est composée de 3 départements français rattachés au ministère de l'intérieur. Il est donc clair que par définition tous les habitants d'Algérie sont des français. Cependant, on voit avec l'émergence du
nationalisme algérien que tous les algériens ne se considèrent pas comme français. De plus, le sujet semble plus porter sur la réaction des Français et leur opinion par rapport à ce conflit qui fait parti de la décolonisation. C'est pourquoi nous tenterons avant tout de comprendre la vision et l'action des Français « non-algériens ». On peut donc relever l'ambiguïté qui porte sur la définition du peuple français. Ensuite, le terme de guerre d'Algérie peut-être contestable. En effet, un pays peut-il faire la
guerre à l'un de ses départements. Il serait plus juste de parler d'opération de maintien de l'ordre, de guerre civile ou de pacification du territoire français. Il est donc nécessaire d'être prudent lorsque l'on parle de guerre d'Algérie.
[...] L'Algérie coloniale est d'ailleurs source de profit pour la population européenne grâce à l'exportation. En 1950, il y a environ 22000 colons européens en Algérie. Ensuite, il faut s'attarder sur la colonisation de peuplement. La France a cherché depuis 1830 à installer des français en Algérie. En 1954, la population dite européenne (citoyens français, étrangers non-naturalisés) représente 10% de la population totale de l'Algérie. La présence européenne est très légère dans les campagnes mais importante dans les villes. Les européens représentent donc une communauté assez importante en Algérie. [...]
[...] En janvier 1956, c'est l'élection du gouvernement de Front Républicain conduit par Guy Mollet. Le projet de Guy Mollet est de donner une solution au conflit par des réformes. Dans cette optique, il décide de remplacer Soustelle par un libéral: le général Catroux. Le 6 février 1956, Guy Mollet se rend lui-même à Alger pour installer le gouverneur mais est accueilli par des manifestations hostiles des colons. Donc il est est contraint de remplacer Catroux par le socialiste Robert Lacoste. [...]
[...] Celle-ci a donc pu à sa guise organiser son action comme elle l'entendait et la rendre parfois plus cruelle. Il faut aussi préciser qu'un bonne partie de ces militaires ont fait la guerre d'Indochine et ont subit une défaite cuisante; la majorité ne veut pas perdre une nouvelle guerre. C / Le putsch des généraux et l'OAS C'est en avril 1961 que les premières réactions de l'armée face à la politique du gouvernement, qui elle tend vers l'accord de l'indépendance à l'Algérie, se font ressentir. [...]
[...] Ce n'est que durant l'été 1955 qu'est pris le tournant définitif vers la guerre. Les 20 et 21 aout, le FLN provoque une révolte dans le Constantinois au nord-est de l'Algérie. Il en résulte une réaction du gouverneur général Soustelle qui considère que sa tâche prioritaire est désormais de rétablir l'ordre en luttant contre le FLN. C'est alors que le gouverneur décide de rappeler les réservistes. Cela signifie que plusieurs hommes vont être retiré de leur travail, de leur quotidien pour aller faire la guerre. [...]
[...] Ensuite, nous développerons sur les bouleversements que la Guerre a provoqué en métropole. I / Les réactions de la métropole face au conflit En 1954, la France sort tout juste de la défaite de Dien Bien Phu en Indochine et va devoir faire face à un nouveau conflit encore plus important. Celui-ci va entraîner des bouleversements politiques et ceux-ci vont influer sur une opinion française plus ou moins concernée. A / Les changements politiques L'opinion métropolitaine dépendait d'abord de la politique française. Celle-ci a été considérablement bouleversé durant la guerre d'Algérie. [...]
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