Alors que nous sommes actuellement dans une Europe à 27 qui symbolise l'unité entre les nations, il était inconcevable pour le vieux continent d'adhérer à un tel projet il y a un peu moins d'un siècle. Les tensions entre les pays étaient à leur paroxysme et le conflit était devenu inévitable : ce fut le déclenchement de la guerre de 14-18. Cette dernière mobilisa un nombre de ressources conséquent aux quatre coins de l'Europe. La France s'allia avec la Russie et l'Angleterre pour combattre l'ennemi allemand qui tenait toujours l'Alsace-Lorraine depuis 1870.
Face à cette situation, comment se sont comportés l'Hexagone et les Français dans une guerre totale qui concerna la nation toute entière, que ce soit au front ou à l'arrière ? Nous analyserons tout d'abord les moyens qu'ont mis en œuvre les politiques pour la défense nationale avant d'étudier les conditions de vie des soldats français. Nous observerons enfin le rôle prépondérant de l'industrie française et l'état d'esprit des civils restés à l'arrière.
[...] Au total millions de Français ont combattu et 1,4 million sont morts. Ces victimes viennent s'ajouter à de nombreux blessés qui pour la plupart avaient entre 20 et 25 ans en 1914. Les combattants français, acteurs principaux de la Grande Guerre, ont donc payé un lourd tribut, même si toute une industrie et des familles les soutenaient à l'arrière. Une guerre économique et sociale Si les militaires souffrent énormément au front, les civils vivent quant à eux dans l'attente des courriers des combattants tandis que l'inflation, le manque de charbon, de céréales ou de viandes provoquent l'épuisement de la population. [...]
[...] Ainsi, le 26 août, la composition du gouvernement est élargie : aux ministres du centre et de la gauche modérée viennent s'ajouter les socialistes et les hommes du centre droit. Il s'agit là d'une trêve entre les partis appelée l'Union sacrée par le président de la République Raymond Poincaré. La France sera ainsi dirigée par un gouvernement d'union nationale jusqu'en 1917. Celui-ci prend diverses mesures. Afin d'aider les familles, ce gouvernement décide d'octroyer une allocation. Dans les familles campagnardes, cette aide permet d'être plus riche qu'avant le conflit, ce qui n'est pas le cas en ville, où les allocations perçues sont inférieures aux salaires ouvriers traditionnels. [...]
[...] Une guerre qui mobilise des millions de soldats À la suite de l'attentat de Sarajevo sur François Ferdinand et du jeu des alliances qui a plongé l'Europe dans la guerre, la France lance un ordre de mobilisation militaire le 1er août 1914. Les hommes de 20 à 48 ans sont recrutés millions de français) afin de livrer des combats sans merci comme lors de la bataille de la Marne ou dans des guerres de tranchées très longues comme à Verdun. À la fin de l'année 1914, les troupes coloniales viennent prêter main-forte aux soldats français parmi lesquels on dénombrait déjà pas moins de morts. Les conditions de vie de ces soldats sont particulièrement difficiles. [...]
[...] Les tensions entre les pays étaient à leur paroxysme et le conflit était devenu inévitable : ce fut le déclenchement de la guerre 14-18. Cette dernière mobilisa un nombre de ressources conséquent aux quatre coins de l'Europe. La France s'allia avec la Russie et l'Angleterre pour combattre l'ennemi allemand qui tenait toujours l'Alsace Lorraine depuis 1870. Face à cette situation, comment se sont comportés l'Hexagone et les Français dans une guerre totale qui concerna la nation toute entière, que ce soit au front ou à l'arrière ? [...]
[...] Renault fabrique des chars et Schneider des canons. Mis à part les ouvriers, l'industrie emploie également des femmes et de la main-d'œuvre coloniale pour soutenir l'effort de guerre. Pour couvrir les dépenses, les impôts augmentent, de même que les emprunts et les émissions de monnaie. C'est la première fois qu'une guerre réclame autant de moyens sur le plan économique, obligeant ainsi l'Hexagone et ses alliés à devenir les créanciers des Etats-Unis. Conclusion La Grande Guerre a été une guerre totale qui n'a épargné aucun secteur et touchée la population dans son ensemble, car même si les poilus étaient en première ligne, tout le monde était mobilisé à l'arrière pour soutenir l'effort de guerre. [...]
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