La résistance est le fait de volontaires qui refusent d'accepter la défaite de leur pays et qui mènent une action dans la clandestinité au nom de la liberté de la nation et de la dignité humaine. Dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, la résistance veut chasser l'occupant et lutter contre le fascisme. C'est par réflexe patriotique et conviction politique qu'on devient résistant.
La Résistance peut être civile, idéologique et politique. Elle s'organise en mouvements clandestins, en réseaux et elle diffuse ses idées au travers de tracts, journaux voire de livres clandestins. La résistance armée est beaucoup plus complexe. Elle organise des réseaux de renseignements, des filières d'évasion, et des actions armées directes comme des attentats, des sabotages ou des combats de guérilla.
Les mouvements de résistance ont à la fois besoin d'armes, d'argent et de cadres. Très vite, ces mouvements se tournent vers les gouvernements en exil, ou vers les responsables de la résistance extérieure réfugiés à Londres ou à Moscou, les deux pôles de la résistance. La résistance intérieure aurait été vouée à l'échec sans le soutien de la population civile, et ce, malgré la violence de la répression nazie.
Pour s'assurer l'obéissance des vaincus, l'Allemagne dispose de la SS et de la Gestapo qui font de la Terreur un véritable système de gouvernement. C'est pour briser tout type de résistance que le Reich met en place, dès 1933, le système concentrationnaire.
[...] Des pays à l'ouest de plus en plus hostile face à l'occupation Quasiment tous les pays d'Europe travaillent pour l'Allemagne. Ils doivent, verser des indemnités d'occupation. Cela représente du PNB, c'est-à- dire la moitié de la richesse fabriquée chaque jour par le pays, pour l'Allemagne. Les produits industriels et agricoles sont envoyés et il devient très dur de s'approvisionner, d'où l'apparition des tickets de rationnement. Le marché noir se développe aussi et l'Allemagne impose un taux de change favorable au mark. [...]
[...] La résistance civile fut fondamentale. Dans les premières années de l'occupation, elle adopta des formes d'opposition souvent autonomes par rapport à la lutte armée, et elle devint une résistance efficace lorsqu'elle devient une résistance de masse. En 1943, les mouvements civils de masse arrivèrent à maturité et ce fut un réel obstacle à la nazification de la société. La Résistance civile de masse est l'ensemble d'actions, non-violentes, mises en œuvre par une population exacerbée qui refuse un pouvoir, ses excès, sa violence, son incapacité ou son injustice. [...]
[...] La Résistance danoise en fut avertie ainsi que des fonctionnaires danois. Sans concertation mutuelle, ils firent en sorte de prévenir les juifs et de les cacher. Ainsi, les Juifs danois étaient déjà cachés plusieurs jours ou plusieurs semaines avant d'être exfiltrés vers la Suède qui accordait l'asile. Le transport s'effectua par voie de mer. Toutes sortes d'embarcations furent utilisées, depuis les gros bateaux de pêche de 20 tonnes jusqu'aux bateaux utilisés pour les compétitions d'aviron. En fin de compte seulement 450 juifs, soit environ du total de la population juive fut prise par les Allemands et déportés, pour la plupart au camp de concentration de Theresienstadt qui n'était pas un camp d'extermination, mais un ghetto et camp de concentration de Tchécoslovaquie. [...]
[...] Résistance spontanée et massive. La résistance intérieure est efficace, car elle est soutenue par ces populations civiles. Celles-ci cachent les Juifs ou les résistants qui sont recherchés par la police ou les miliciens. De plus, certains civils qui travaillent de force pour les Allemands aident les résistants (lors de la construction du Mur de l'Atlantique, les Français qui travaillèrent à la construction des bunkers fournirent de nombreux plans et des informations, à la résistance, par exemple sur les garnisons qui occupaient les bunkers, leur nombre, leur armement. [...]
[...] Les formes de résistance dans l'Europe allemande Introduction Comment définir le terme RESISTANCE ? La résistance est le fait de volontaires qui refusent d'accepter la défaite de leur pays et qui mènent une action dans la clandestinité au nom de la liberté de la nation et de la dignité humaine. Dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, la résistance veut chasser l'occupant et lutter contre le fascisme. C'est par réflexe patriotique et conviction politique qu'on devient résistant. Les objectifs peuvent être différents : - Pour une lutte de libération nationale : Le refus de la défaite pousse au combat pour le retour à l'indépendance nationale. [...]
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