Le 11 novembre 1918, l'armistice de la première guerre mondiale est signé à Rethondes, avec l'espérance que jamais de telles monstruosités ne se reproduiraient.
Pourtant, l'ombre de la seconde guerre mondiale se dessine déjà avec le Traité de Versailles, le « Diktat » pour les Allemands ; un esprit de vengeance règne? Et les faits ne tardent pas à suivre.
Tout d'abord, le nazisme, avec Hitler, monte au pouvoir sans aucun obstacle, la « Blitzkrieg » peut commencer.
Puis l'Europe est très vite dominée et totalement soumise à ses idéologies. Mais, enfin, l'espoir et la résistance ne sont pas vains : la libération, avec les alliés, n'est pas loin.
[...] La guerre en Europe est finie, seuls les USA et le Japon sont toujours en guerre, mais plus pour très longtemps : en août 1945 la bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki pousse le Japon à capituler. C'est l'heure de faire le bilan Cette guerre aura été totalement différente de la première, et surtout plus meurtrière On comptera 50 à 60 millions de morts en tout, dont plusieurs millions exterminés dans les camps (Auschwitz, Treblinka, etc.). Les génocides perpétrés pendant cette guerre ne resteront pas sans conséquences : les auteurs doivent être punis, et sévèrement. En France, Weygand est condamné à mort et Pétain est exilé. Il mourra en 1951. [...]
[...] La chance peut alors tourner à leur avantage. Les troupes alliées commencent donc à libérer les colonies nord-africaines et en font des points stratégiques. De Gaulle prépare, avec les alliés, de Londres les grandes actions qui devraient permettre la victoire et les informations sont transmises, clandestinement bien sûr, en France. Ces informations, et ordres, doivent permettre à ce chef incontesté de la France Libre de connaître tout des troupes allemandes sur le territoire français ainsi que de préparer (par des sabotages par exemples) leurs futures attaques en occupant, même au péril de leur vie, les Allemands dans les maquis (dans les Alpes par exemple). [...]
[...] Les pays occupés doivent appliquer à la lettre la politique nazie et donc livrer tous les Juifs et les résistants aux camps de concentration - et d'extermination. Pendant ce temps, l'Allemagne continue d'avancer et grâce à la collaboration de Pétain, devenu chef du gouvernement de Vichy, et de la milice française, sous les ordres de Weygand, la France est bientôt totalement occupée, avec l'aide des troupes italiennes. De l'autre côté, les troupes allemandes lancent une attaque sur la Russie, l'opération Barberousse mais elles n'iront pas plus loin que Stalingrad, au début de l'hiver 1943. [...]
[...] C'est un premier point bafoué. Suit l'annexion de l'Autriche-Hongrie et d'autres provinces avoisinantes sous prétexte de rassembler tous les Allemands. La Russie se sentant quelque peu menacée, signe avec Hitler le pacte germano-russe. La France, elle, ne bouge pas, se sentant entièrement protégée par la ligne Maginot. Les gouvernements britanniques et français ferment les yeux sur cette montée en puissance des dictateurs. Mais, pendant ce temps, la Blitzkrieg (guerre-éclair) continue sa progression : la Pologne est envahie, la France et la Grande-Bretagne déclare la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. [...]
[...] Puis l'Europe est très vite dominée et totalement soumise à ses idéologies. Mais, enfin, l'espoir et la résistance ne sont pas vains : la libération, avec les alliés, n'est pas loin. Tout d'abord, on peut se demander comment -et pourquoi- le nazisme n'a eu aucun problème à s'imposer. Selon le Traité de Versailles, l'Allemagne doit être démilitarisée totalement. Mais à l'arrivée au pouvoir d'Hitler, des armes d'une nouvelle génération naissent, et l'embrigadement des jeunes permet de former une armée efficace. [...]
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