La France est en guerre depuis le 3 août 1914, date à laquelle l'Allemagne a déclaré la guerre à la France. Le pays avait pourtant mobilisé dés le premier août : En effet, cette déclaration est la conclusion d'une crise diplomatique, déclenchée par l'attentat de Sarajevo le 28 juin 1914.
Nul ne pouvait prévoir que cette guerre serait longue, mondiale, et qu'elle aurait un bilan lourd. Pour les belligérants, ce conflit constitue une coupure souvent considérée comme le début / fin d'un siècle.
Même si la France fait partie des vainqueurs, cette guerre reste la « grande guerre », un drame humain attesté dés les années 1920, et célébré par la multiplicité des monuments aux morts sur le territoire. Il en existe 30 000 dans le pays qui rappellent que la France a été le pays le plus touché par le conflit : 1, 3 millions de morts, 600 000 veuves, 700 000 orphelins et environ 1 million d'invalides. C'est une guerre totale qui a engagé toutes les forces du pays [...]
[...] On utilise aussi l'automobile, avec les taxis de la marne, ou les camions comme à Verdun. Les avions sont d'abord utilisés comme moyen de renseignements pour effectuer des repérages, certains militaires sont cependant peu convaincu de leur intérêt : Foch en 1910 dit tout ça pour l'armée, c'est zéro. avions sont fabriqués pendant la grande guerre. L'utilisation de nouvelles armes. C'est le sous-marin, le char d'assaut en 1917, les gaz. Ces armes font des millions de blessés et invalides. II] La France en guerre : tenir. [...]
[...] Cette méthode présente les batailles comme des succès, minimise les échecs, et vise à attiser la haine des boches. La mobilisation économique. L'économie capitaliste libérale n'est pas adaptée à la mobilisation. Ainsi, l'économie devient interventionniste, où l'Etat intervient, prend des initiatives. Les grands ministres sont A. Thomas, L. Loucheur, E. Clementel, A. Laveille. On mobilise la main d'œuvre : ouvriers sont mobilisés pour la fabrication de munitions, dont sont des femmes, les munitionettes. Le gouvernement a suspendu la convertibilité du franc en or : Les billets sont supérieurs aux réserves en or. [...]
[...] Il règne encore une certaine incertitude pour les alliés. L'événement principal reste la révolution Spartakiste en Allemagne, en novembre 1918, qui oblige le Kaiser à abdiquer le 9 novembre 1918. Le nouveau gouvernement d'Ebert s'inquiète de cette révolution, et demande l'armistice. Il accepte les conditions des alliés. L'armistice est signé le 11 novembre 1918, dans un wagon à Rethondes, mis en application le jour même à onze heures. C'est un soulagement dans le pays, comme le montre le titre du canard enchaîné : Ouf". [...]
[...] Dans les Balkans, il ne bouge pas non plus : l'expédition des Dardanelles en 1915 est un échec. Entre 1915 et 1916, le front ne bouge pas. Une guerre de masse Plus de 8 millions de français ont porté l'uniforme sur 40 millions. C'est une première. Si dés le début soldats sont décimés, les pertes sont aussi vite énormes. Le conflit prend de l'ampleur : morts en trois jours. L'année 1914 est la plus meurtrière, avec morts par mois. L'offensive la plus meurtrière est celle de Verdun qui fait victimes. [...]
[...] Il est surnommé le père de la victoire en 1918. Gagner la guerre les clés du dénouement Foch en 1918 devient commandant en chef des armées en France. Au-delà de ces trois hommes, de la mobilisation économique, l'atout principal reste l'arrivée des Etats Unis. Ils arrivent dés avril 1918, en masse en France : On dénombre un million de soldats américain en juillet, et deux millions en novembre 1918. Dés lors, les alliés se trouvent en supériorité numérique, depuis que la Russie les a quitté en décembre 1917. [...]
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