Le capitalisme nord-américain

Résumé du document

La religion protestante est profondément ancrée dans la culture américaine. Elle valorise le travail, l'activité professionnelle occupe donc une place essentielle dans la vie des américains(c'est la work ethic).

L'argent gagné ne doit pas être dépensé inutilement, ce qui permet la formation d'un capital, ou le développement de la générosité (argent utile pour les autres par le biais de fondations, mécénat). L'esprit protestant privilégie les connaissances scientifiques ce qui stimule l'innovation technologique (...)

Extraits

[...] L'Etat assure plus de deux tiers des sommes injectées dans la R&D. Les politiques industrielles Le gouvernement américain n'hésite pas à débourser des sommes considérables pour aider le développement de technologies jugées comme stratégiques. La politique industrielle est surtout technologique. Il n'y a pas de ministère de l'industrie mais les commande publiques, les aides pour l'exportation ou les orientations de la R&D constituent un arsenal digne d'une politique industrielle. B. Les mutations de l'Etat Une grande méfiance à l'égard de l'Etat Le rapport entre gouvernement central et Etats fédérés marque l'histoire des Etats-Unis. [...]

[...] Le Welfare State A partir des 1930's, l'Etat providence fait ses premiers pas dans le cadre du New Deal : il y a intervention de l'Etat dans le domaine du logement et prise de nombreuses mesures (Affirmative action, Civil Rights Act) Le Warfare State A partir des années 1960, dans le cadre de la guerre froide, il y a le développement d'un véritable Etat militaire avec des sommes considérables versées dans l'activité militaire. Le Workfare State : vers un Etat pénal ? [...]

[...] Au cours des années 1960, une vague de concentration du capital, horizontale : il y a création de vastes conglomérats diversifiés privilégiant la logique financière, et permettent la diversification des risques. Les conglomérats sont démantelés dans les années 1970 car il y a l'application des lois anti-trust. Depuis 1980 : globalisation, flexibilité et, toujours, logique financière Avec l'arrivée de la concurrence mondiale, les entreprises se concentrent sur le cœur de leur métier. Cette re-spécialisation dans les années 1980 permet une vague de concentration verticale, avec logique industrielle. [...]

[...] Le solde reste positif. Mais les Etats-Unis n'apparaissent pas forcément, au vue des comparaisons internationales, comme le pays le plus à même d'incarner l'esprit d'entreprise. Aides à la création d'entreprises innovantes La force des Etats-Unis réside dans leur capacité à générer des entreprises orientées vers l'innovation technologique : une part importante du PIB est consacrée à la R&D (plus qu'en Europe). Par ailleurs de nombreuses structures favorisent la création d'entreprises innovantes. On note le rôle central des universités avec la capacité à attirer les chercheurs du monde entier et différentes formes d'interface avec l'industrie. [...]

[...] II) Les caractéristiques du capitalisme européen A. Les grandes entreprises La concentration du capital Elle est caractéristique du capitalisme. Elle débouche sur la constitution d'entreprises toujours plus grandes, où la grande firme joue rapidement un rôle international. La concentration repose sur deux dynamiques non exclusives : - la croissance interne des entreprises : car il y a une expansion des marchés, l'élimination des concurrents - la croissance externe : rachat , création de filiales communes, fusion, prise de participation. Trois phases de concentration L'âge du capitalisme sauvage (1870-1920) Le développement industriel repose largement sur un processus de mécanisation et sur la création de marchés oligopolistiques. [...]