Saint-Jean, pratique religieuse, religion, fête, croyance, tradition, fête traditionnelle, syncrétisme religieux, cohésion sociale
La fête de la Saint-Jean apparaît comme étant ancestralement liée au solstice d'été. En effet, l'origine de cet événement est le culte du soleil. On en retrouve les traces les plus anciennes en Mésopotamie où au IIIe s av. J.-C., des célébrations débutaient la veille au soir et étaient données en l'honneur de Tammuz, Dieu tutélaire de l'abondance. Ces feux de solstices étaient à l'origine des fêtes païennes, célébrant tout à la fois un passage saisonnier naturel, mais également un repère temporel. Dans la culture égyptienne, par exemple, il symbolisait l'entrée dans une nouvelle année. Cependant, la fête de la Saint-Jean semble plutôt provenir des cultures celtes ou germaniques.
[...] - 7 Traditions, rituels et résurgences des fêtes de la Saint Jean et du solstice d'été», Perrine Alranq, Marie Gaspa, Anna Wasniowska (Fondatrices du Théâtre des Origines) – 2016. - 8 Les liens sociaux dans la fête. Le partage d'un repas dans des bars kabyles parisiens, de Aurélie CATTELOIN, ,Pascal HUG, Cécile NIORT, Lucile RIVERA, Alyssia SCHWARZ, Aurélie THEPAUT,Université Paris V - Faculté des sciences humaines et sociales – Sorbonne Petites entreprises et petits entrepreneurs étrangers. Préactes du colloque d'octobre 2003. [...]
[...] Les Feux de la Saint-Jean - Le Petit Journal (30/06/1912) - Croyances et pratiques religieuses I. Une fête traditionnelle marquée par son syncrétisme A. Une tradition ancienne et la symbolique païenne du feu La fête de la Saint Jean apparaît donc, d'abord, comme étant ancestralement liée au solstice d'été. En effet, l'origine de cet événement est le culte du soleil. On en retrouve les traces les plus anciennes en Mésopotamie où au IIIe s avant des célébrations débutaient la veille au soir et étaient données en l'honneur de Tammuz, Dieu tutélaire de l'abondance. [...]
[...] La fête comme un rite de passage Mais cette période était aussi l'occasion de voir se mesurer les jeunes gens du villages, appelés les conscrits, dans une épreuve initiatique : ainsi, par exemple, en Alsace, ils devaient franchir le feu, érigé avec des sarment de vignes. Y participaient les jeunes gens de 16 à 18 ans, portant des chapeaux couverts de fleurs, cueillies le jour même. La fête de la Saint-Jean cristallise donc un autre rôle : celui de liant social en favorisant rencontres et échanges entre les habitants. Elle consacre un « temps supendu » permettant également la mise en place de pratiques rituelles initiatiques devenues culture traditionnelle et populaire. III. Les fêtes de village en France au début du XXème siècle A. [...]
[...] Une fête qui rythme la société française A. La St Jean comme formalisant de la cohésion sociale En France, la fête de la Saint Jean a longtemps été célébrée, dans la plupart des paroisses, tout en incluant de nombreuses variations selon les régions3. La célébration était celle de la Jeunesse car elle marquait l'occasion de réception de nouveaux membres incorporés au village ou au quartier, et présidait à l'élection d'un roi et d'une reine de la Jeunesse chaque nouvelle année. [...]
[...] La survivance de la tradition Moments de réjouissances et de convivialité, les moments de fête perdurent en France au début du XXe s. L'évolution des modes de vie a profondément dégagé la symbolique spirituelle des fêtes chrétiennes tout comme elle a modifié les comportements collectifs liées à ces coutumes. Les fêtes ont donc peu à peu perdu leur caractère célébratif ouvert et ritualisé, pour se resteindre à un évènement ponctuel, délibéré et individuel. La tradition pouvant être définie comme une pratique ou un savoir hérité du passé et se perpétrant de génération en génération, nous pouvons, dès lors, considérer la perpétuation de la fête de la Saint Jean comme la résurgence d'une tradition populaire. [...]
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