Tananarive, colonisation, Madagascar, géopolitique, Antananarivo, lutte pour l'indépendance, population malgache, fêtes de l'indépendance, Radama Ier, occupation franco-anglaise, missionnaires européens, Andrianampoinimerina, insurrection malgache de 1947, Philibert Tsiranana, traité d'indépendance du 26 juin 1960
Tananarive, capitale économique et politique de Madagascar de la province d'Antananarivo, est une ville riche en intérêt. Soumise à la convoitise des Européens dès le XVIIIe siècle, son gouvernement se voit le théâtre de multiples transformations, tant politiques que culturelles, à travers les siècles.
[...] En effet, les différents rois de l'Imerina tentent au fil de leur gouvernement d'asseoir la ville de Tananarive au premier rang du pays. Avant l'occupation française, si elle prend déjà l'image d'une forteresse et de résidence principale du pouvoir royal, le territoire possède aussi déjà un certain nombre d'intérêts d'ordre économique et commercial. Peu à peu, Tananarive devient ainsi un siège du pouvoir, une grande place de guerre, une caserne ou encore un immense centre des affaires qui ne manque pas d'attirer l'oeil des missionnaires. [...]
[...] Quoi qu'il en soit, il convient que les origines de cette ville ne se situent pas dans une époque lointaine. Dans notre contexte, il est intéressant d'étudier la composition de cette ville durant le XVIIe siècle. Au total, la concentration démographique dans cette période s'élèverait à habitants dont une forte majorité sont d'origine malgaches. Capitale économique et politique de la région de L'Imerina jusqu'à la fin du XVIIIe, les Antananariviens prennent place dans une ville qui se voit partagée entre plusieurs chefs qui engagent diverses guerres les uns contre les autres à travers les différentes agglomérations qui la composent. [...]
[...] Les fêtes de l'indépendance à Tananarive (fin XIXe-XXe siècle) Tananarive, capitale économique et politique de Madagascar dans la province d'Antananarivo, est une ville riche en intérêt. Soumise à la convoitise des Européens dès le XVIIIe siècle, son gouvernement se voit le théâtre de multiples transformations, tant politiques que culturelles, à travers les siècles. Si les rois Merina en font une résidence principale du pouvoir politique, peu à peu le territoire passe sous les mains françaises ou encore anglaises, dans une politique de conquête de territoire. [...]
[...] Les rivalités franco-anglaises, qui essaient de s'assurer la préférence du souverain, fournissent en effet un bon nombre d'aides à celui-ci qui tente de faire de Tananarive le siège du gouvernement. Mais si pendant un temps les missionnaires avaient réussi à se faire admettre sur les terres indigènes, ceux-ci se voient chasser en 1853 par Radama, désireux de s'exclure de toute tutelle ou présence « blanche ». Mais cela ne suffit pas, et une nouvelle vague de missionnaire s'apprête à revenir dans les années 1860, encore plus nombreuses qu'alors. [...]
[...] C'est en effet face à une présente trop significative et une exigence trop pressante de la part des français que les habitant de Tananarive sont de plus en plus épris de désir d'indépendance. Exerçant de plus en plus une tutelle oppressive et voulant « pratiquer une politique de race sous le contrôle de fonctionnaires français » tel que le revendique Galliéni dans un rapport au colonel Lyautey, les présences françaises deviennent de plus en plus difficiles à vivre pour les malgaches qui voient leur indépendance leur échapper. [...]
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