né à Saint-Dié dans une famille très aisée. Avocat comme Gambetta, ses articles dans le Temps en font une des figures de l'opposition républicaine à l'Empire. Élu de la Seine au Corps législatif en 1869, il est maire de Paris durant le siège (« Ferry-Famine ») et est élu député républicain des Vosges en 71. Très actif lors de la crise du 16 mai 1877, il devient ministre de l'Instruction publique en 1879 et garde ce portefeuille lorsqu'il est président du Conseil. Cet opportuniste libre-penseur et franc-maçon attache son nom aux lois républicaines sur les libertés fondamentales, sur l'école publique ainsi qu'à la politique d'expansion coloniale (Tunisie, Madagascar, Tonkin). Attaqué par Clémenceau après le désastre de Langson (« Ferry- le Tonkinois ») il est renversé le 30 mars 1885. Sénateur en 1891, il devient président du Sénat quelques semaines avant sa mort en 1893 (...)
[...] Or Clemenceau est redoutable : il a un quotidien, La Justice, et le don de perturber les débats à la Chambre. C'est lui qui fera tomber Ferry en 1885 sur l'affaire de Langson : tombeur des ministères L'essentiel du désaccord repose sur la question coloniale : Ferry est pétri par l'idée que l'Europe a une mission divine ou providentielle : il s'agit d'apporter aux indigènes la vraie foi, les bienfaits de la civilisation, la morale policée, le progrès matériel, la justice, l'ordre et les lumières de la science et de la raison . [...]
[...] La SFIO compte sur le Parti pour que progresse l'évolution révolutionnaire : avec Jaurès les socialistes sont assurés de se distinguer des radicaux. - internationalisme : la naissance de L'Huma : seul le socialisme, en absorbant toutes les classes dans la propriété commune du travail, résoudra cet antagonisme entre l'oligarchie capitaliste et le prolétariat et fera de chaque nation enfin réconciliée avec elle-même une parcelle de l'humanité Jaurès s'oppose à Ferry sur la question coloniale. À partir de 1900 l'anticolonialisme s'ancre à gauche. Socialistes dénoncent le caractère mercantile de la colonisation, l'usage de la force et la misère des indigènes. [...]
[...] Jaurès naît dans famille de la moyenne bourgeoisie castraise. Tout se passe très vite comme dans un conte de fées républicain. C'est l'école qui assure l'ascension intellectuelle de cet excellent élève : reçu premier en 1878 à Ulm devant Bergson, en 81, 3ème à l'agrég de philo après Bergson cette fois. Carrière rapide, mais conforme à la méritocratie républicaine. Penser et agir en socialiste : la vision proprement jaurésienne Expérience parlementaire : Jaurès y a acquis le goût du concret. [...]
[...] III - Jaurès et Clemenceau : le différend concernant les méthodes : combat les méthodes répressives de Clemenceau et de la politique belliciste : le pacifisme socialiste. Les griefs : Réalités du pouvoir vont amener Clemenceau à faire face a une multiple agitation sociale profitant de la reprise économique succédant à la fin de la dépression durant les dernières années du XIXe siècle. Relancés par le syndicalisme révolutionnaire de la CGT, les mouvements ouvriers touchent de nombreux secteurs : chemin de fer, électricité, mines. [...]
[...] Politique étrangère: je fais la guerre. Je fais tjs la guerre. Conclusion : - tous partagent les idéaux démocratiques - mais demeurent des oppositions de principes - . redoublées par des rivalités qui tiennent aux caractères et aux styles différents des trois leaders. [...]
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