Il y a plus de 50 ans, le monde était en guerre et plusieurs crimes et injustices furent commis par les différents pays qui se sont battus. Plusieurs crimes de guerre sont encore aujourd'hui restés impunis. C'est d'ailleurs le cas de ces femmes asiatiques qui ont été utilisées comme esclaves sexuelles par l'armée japonaise, qui à cette époque dominait une vaste superficie des continents asiatiques. En effet, ce fut pendant la 2e guerre mondiale que les l'armée japonaise a exploité plusieurs femmes étrangères pour satisfaire leurs propres soldats. De ce fait même, environ 80 % de ces « femmes de réconfort » étaient Coréennes. Aujourd'hui, il existe encore une profonde plaie au cœur de ces survivantes qui désirent des excuses du gouvernement japonais pour les torts qui leur ont été faits. Par contre, le gouvernement japonais refuse de faire ces excuses publiques, car il ne reconnaît pas avoir commis ce crime d'un point de vue judiciaire. Il est toute fois certaine que ces malheureux événements se sont produits et que ce problème ne semble pas près de se régler. Il faut maintenant ce demander ce que ces événements ont eu comme effet sur la Corée, les femmes coréennes et aussi voir pourquoi le gouvernement japonais refuse tant de faire ses excuses.
[...] Elles avaient deux jours par mois lors de leurs menstruations qu'elles pouvaient avoir des journées entières à elles. Mais une fois de plus, ces temps de repos ne furent pas toujours respectés. Le principe de ces maisons était d'offrir aux soldats japonais pour un modique somme, les charmes d'une femme qui a son tour recevait une partie de ce montant en échange de ses services. Par contre, rares furent celles qui ont vu la couleur de cet argent. Pour ce qui est du port des préservatifs, la plupart des soldats refusaient de les porter. [...]
[...] De l'autre côté, ces femmes demandent surtout des excuses valable et honnête de la part du gouvernement et aussi désirent avoir la confirmation quant à la certitude que tous ces incidents ne vont plus se reproduire. Par contre, ces femmes sont très âgées et continuent à vieillir ce qui rend les choses encore plus pressente si elles veulent voir de leurs vivants le conflit se régler et leur honneur restitué. BIBLIOGRAPHIE Kim, Yung-Chung (sous la dir.) Women of KOREA : A HISTORY FROM ANCIENT TIMES TO 1945, Seoul : Ewha Woman's University Press, pp.243-266. [...]
[...] Par la suite, certaines de ces femmes continuèrent leurs activités avec les nouvelles forces en présence, les Américains en désespérance de cause. Pour les autres, certaines ont voulu rentrer chez elles dans leurs familles, mais elles furent rejetées par celles-ci. Il y a eu très peu de survivantes sur les Coréennes estimées avoir été enrôlé. Ces femmes étaient détruites par la guerre. Blessées autant physiquement que psychologiquement, elles ne purent pour la plupart retrouver une vie normale. Beaucoup d'entre elles ne purent plus regarder un homme pendant très longtemps et leurs chances de construire une famille se sont effondrées. [...]
[...] C'est au mois d'août 1994 qu'il a admis que l'armée japonaise de l'époque était impliquée dans les centres de délassement, ainsi que dans le recrutement des “femmes de réconfort pendant la Seconde Guerre mondiale. Par contre, sur le plan moral, le gouvernement nippon, semble admettre une part de responsabilité et il exprime sa ferme détermination de ne jamais refaire la même erreur et d'inscrire ces questions dans les programmes d'enseignement de l'histoire. Sur le plan international, la demande est faite au Japon de reconnaître ses torts et ses implications autant morales que juridiques envers ces femmes. [...]
[...] Les anciennes femmes de réconfort demandent des excuses officielles de la part du gouvernement japonais afin de pouvoir retrouvé leurs dignités. Mais le gouvernement n'a pas jusqu'à ce jour accédé à cette demande sous prétexte que c'est femmes étaient payées pour un service rendu. Plusieurs enquêtes ont été menées par différents chercheurs japonais et certains d'entre eux, comme Hata Ikuhito, confirment qu'il y a eu de nombreux centres de délassement et que les jeunes femmes étaient attirées par des promesses mensongères de travail et qu'il y avait environ 1000 femmes pour soldats. [...]
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