La Seconde Guerre mondiale est considérée comme une guerre totale. En effet, entre 1939 et 1945, cette guerre a touché toutes les populations d'Europe ainsi que celles des États-Unis. Entre le 2 septembre 1939 et le 8 mai 1944 pour l'Europe et le 4 septembre 1945 pour le Monde, les populations de l'Axe (Italie, Allemagne, Japon), ainsi que celles des Alliés (France, Royaume-Uni, URSS, États-Unis) sont impliquées dans cette guerre. C'est ainsi que les femmes furent elles aussi au sein de cette guerre comme lors de la première guerre mondiale de 1914-1918.
Cependant, ces femmes furent beaucoup plus investies dans cette guerre. En effet, leur investissement fut volontaire. Ce fut également le résultat de la volonté des États. Elles furent les éléments essentiels pour de nombreux pays lors de ces « années noires » et ont joué un rôle majeur dans le déroulement de cette guerre mondiale à la fois de façon passive et active dans les combats.
Elles durent assumer seules les effets de la guerre, souvent loin de leur mari, mort, parti au combat ou fait prisonnier de guerre. Cependant, les femmes n'ont pas toujours eu une place significative dans les études historiques. De plus, leur rôle au sein de cette guerre fut toujours diminué. Pendant de nombreuses années, elles furent les éternelles oubliées de l'histoire et n'occupèrent guère le devant de la scène dans les récits de la Seconde Guerre mondiale. L'homme dominait dans les récits de guerres, représenté comme la figure du héros de guerre.
[...] Ces régimes natalistes virent dans la femme, l'emblème de la mère, l'emblème d'une nation régénérée comme le fit apparaître la nouvelle devise de Vichy «Travail, Famille, Patrie Dans la France occupée, le Maréchal Pétain accusa les femmes d'être la cause de la défaite de 1940 par leur frivolité et leur absence de désirs d'enfants. Afin de combler cette faute, celles-ci durent contribuer à la Révolution Nationale par l'enfantement qui contribuera à la défense du Pays. La femme eut pour rôle de garantir la pérennité de la Nation. En Allemagne, cette politique nataliste fut mise en place par peur du dépeuplement donc la menace de la mort du peuple C'est dans ce contexte que la propagande s'effectua dans les trois pays. [...]
[...] Cependant, ces femmes furent beaucoup plus investies dans cette guerre. En effet, leur investissement fut volontaire. Ce fut également le résultat de la volonté des Etats. Elles furent les éléments essentiels pour de nombreux pays lors de ces années noires et ont joué un rôle majeur dans le déroulement de cette guerre mondiale à la fois de façon passive et active dans les combats. Elles durent assumer seules les effets de la guerre, souvent loin de leur mari, mort, parti au combat ou fait prisonnier de guerre. [...]
[...] Michelle Zancarni-Fournel, Histoire des femmes en France XIXe-XXe, p.125, Presse universitaire de Rennes Francine Muel Dreyfus, Vichy et l'éternel féminin, p.99, Seuil, Paris Une seule femme fut reconnue comme responsable de maquis, il s'agit de Claude Gérard, qui fut chargée d'organiser l'armée secrète du mouvement Combat en Dordogne, devenue responsable de sept maquis dans les départements du Sud-ouest. Deux femmes furent reconnues comme chef de réseau. Il s'agit de Maris Louise Dissant, au réseau Françoise, dépendant du War Office ainsi que de Marie Madeleine Meric Fourcade, responsable du réseau de renseignements Alliance. [...]
[...] Les femmes durent ainsi fuir et furent les premières victimes des exodes. Cette forme de guerre affecta en tout premier lieu les civils dont les femmes. Durant la Seconde Guerre mondiale, des millions de femmes de tous les pays en guerre partirent sur les routes. Nombreuses furent les femmes avec leurs enfants qui partirent en exode telles que les femmes d'Arnouville en 1940, ville attaquée par les Allemands. Les femmes développèrent ainsi une forme d'autonomie afin de pouvoir protéger leur vie ainsi que celle de leurs enfants en cherchant vainement de quoi subsister durant ces années noires. [...]
[...] Ces femmes sont considérées comme des martyres. Aucun pays ne fut épargné par les déportations. Toute une catégorie de femmes, jugées comme étant inférieures, fut envoyée à la fois dans des camps de concentration où la mort est lente ainsi que dans les camps d'extermination. Les Juives, les tziganes, les slaves, les homosexuelles pourtant peu visibles dans l'espace public, les résistantes ou encore les délinquantes et les prostituées ayant contaminé des soldats allemands de la syphilis furent déportées. La xénophobie, le racisme ainsi que l'homophobie imprégnés chez les nazis ainsi que dans la France occupée, fut la cause principale du désir d'exterminer les femmes non pas en tant qu'étrangères en soi mais en tant que mères en puissance étant capables de reproduire la race inférieure Les Juives furent tout particulièrement victimes de cette barbarie. [...]
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