La Grande Guerre a entrainé un bouleversement important autant par le nombre d'hommes partis au front qui ne reviendront pas ou dans un mauvais état et seront marqués à vie par cette expérience. Mais aussi par les femmes et les enfants restés à l'arrière.
Dès le début de la guerre, les femmes ont été enrôlées par l'Etat pour remplacer les hommes aux champs et aux usines. Alors que pour la plupart d'entres elles, elles ne s'occupaient que de la maison et des enfants. Suite au départ des hommes, elles doivent assurer la fonction de mère et la fonction de père pour les enfants ainsi qu'au travail. Les enfants quant à eux ne pouvaient ignorer la guerre puisque cette dernière était présente au quotidien, à l'école, dans les loisirs, à la maison.
[...] En effet le lien entre le front et l'arrière était très important pour les poilus. Outre le fait qu'elles soient marraines de guerre, les femmes ont aidé au front notamment en devenant infirmières. Avant 1915 elles ne pouvaient monter au front ce n'est qu'à partir de cette date qu'elles sont progressivement intervenues dans la zone de guerre. Leur nombre ne cessa de croître tout au long du conflit Françaises furent occupées au service de santé militaire. Toutes n'étaient pas formées et diplômées. [...]
[...] Les femmes doivent nourrir, vêtir, chauffer leur famille au prix de queues de longs trajets t d'ingéniosité. La guerre est avant tout une épreuve qui apporte aux mères, épouses et jeunes filles la souffrance de la séparation et de la disparition de l'être cher. Suite à la mobilisation, il y eut une baisse des effectifs de la police, de nombreux logements inoccupés, les réverbères éteints pour faire des économies autant de facteurs qui ont entrainé la délinquance. Notamment la délinquance juvénile favorisée par l'absence du père étant au front et de la mère qui travaille. [...]
[...] Tous les manuels, les dissertations, les exercices ont pour sujet la guerre. De plus les activités parascolaires sont tournées vers le front, les enfants écrivent des lettres pour les soldats à l'école, ils participent aux jardins scolaires et font des journées de charité pour récolter de l'argent pour financer la guerre. En outre les enfants doivent également travailler pour subvenir au besoin de leur famille, en devenant vendeur de journaux, tourneur d'obus par exemple. Le quotidien des femmes et des enfants est lié à l'effort de guerre. [...]
[...] Le quotidien des femmes et des enfants était marqué par la guerre Les loisirs des femmes et des enfants Pour les enfants il y avait 2 principaux vecteurs de la culture de guerre : l'école et les loisirs. Jeux, jouets, romans, livres d'images, coloriages toutes les formes de loisirs enfantins étaient contaminées par le discours de mobilisation. Une militarisation des jouets et journaux pour enfants a fait son apparition rapidement. Par exemple le catalogue de Jouets-Etrennes présente un père Noël soldat en uniforme avec une hotte d'où débordent les jouets guerriers. [...]
[...] L'école fait naître un fort élan patriotique chez les enfants, et les faits participé à l'effort de guerre. À l'annonce de la guerre, le ministère de l'instruction publique va préparer la rentrée sous le signe du patriotisme. L'école sert à former le sentiment patriotique et à faire comprendre les événements actuels aux enfants. D'ailleurs le ministère de l'instruction publique veut alors qu'il soit fait des lectures de nature à faire comprendre aux enfants les événements actuels et à exalter dans leur cœur la foi patriotique Il prescrit également que le jour de la rentrée, la première parole du maître aux élèves hausse les cœurs vers la Patrie et sa première leçon honore la lutte sacrée où nos armes sont engagées De plus une circulaire de 1915 définit le rôle de l'enseignant. [...]
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