Pendant longtemps, les femmes ont été les oubliées de l'histoire : leur destin semblait être voué à l'espace privé domestique où elles accomplissent leur fonction d'épouse et de mère. Les rapports entre hommes et femmes posent problème à toutes les sociétés, et chacune le traite à sa manière.
On ne peut parler des femmes que dans ses différences complémentaires à l'homme. Parler de femmes c'est parler des rapports entre les sexes. Dans chaque culture, ces rapports répondent à un système de valeurs qui assure à la société son équilibre interne et sa reproduction.
On ne peut parler des rapports hommes/femmes en dehors des questions de pouvoirs : c'est ce que les critiques féministes mettent en évidence dans les années 60 : ça remet en cause la culture patriarcale dominante pendant 3 ou 4 millénaires dans la plus grande partie du monde.
Une fois rejetée l'infériorité des femmes, on doit s'interroger sur l'universalité de la domination masculine sur les femmes, puis étudier la marche des femmes vers l'égalité.
[...] Au XIX°s, le discours médical insiste surtout sur leur fragilité nerveuse : seules les femmes st hystériques. Des expériences scientifiques ont voulu justifier cette inégalité en comparant les cerveaux des hommes et ceux des femmes : celui des femmes est plus léger donc moins compétent. Tout un discours masculin sur la nature féminine tend à légitimer la domination masculine et réduire la femme à son rôle naturel de reproduction de l'espèce. Certes la différence des sexes est naturelle, mais pas l'infériorité. [...]
[...] La femme revendique la maîtrise de l'enfantement. En Allemandes et 343 Françaises signent un manifeste où elles reconnaissent avoir eu recours à l'IVG. En 1972, on assiste à une mobilisation féminine au procès de Bobigny concernant une mineure qui a avorté clandestinement suite à un viol, la relaxe de la jeune fille est défendue par Gisèle Anini, c'est un moment décisif du combat. En 1973 sera formé le Mouvement pour la Libération de l'Avortement et de la Contraception (MLAC). On constate l'émergence récente d'un féminisme jeune, issu de l'immigration : putes ni soumises» et «Mixité». [...]
[...] Cette explication est peu fondée, car l'utilité sociale de la cueillette était plus grande des recettes alimentaires alors que la chasse ne constituait que 30%). De plus, la domination masculine résulterait du besoin des hommes de contrôler la fécondité des femmes pour s'approprier les enfants. Cette exigence est renforcée par l'interdit de l'inceste. Chez les humains, la parenté n'est pas exclusivement biologique. Sont écartés de la reproduction les parents trop proches par les liens du sang. Le groupe est donc obligé de s'ouvrir à des partenaires sexuels étrangers. Les hommes procèdent à l'échange des femmes et contrôlent la fécondité au besoin par la force. [...]
[...] À l'ENA, les femmes reviennent en force dans les nouvelles promotions : 24% en 2005, et 44% en 2006. Il en est de même dans les écoles de commerce et de management. Dans le monde politique. Seulement 10 femmes dans le monde sont chefs d'État ou 1er Ministre. La moyenne de participation des femmes aux Parlements nationaux est de 11% dans le monde. En France, en des députés à l'Assemblée nationale étaient des femmes. En 1994, elles ne représentent que aujourd'hui environ 12,3%. [...]
[...] Concernant le taux d'activité des femmes, il est de 46% en 1965 et 62% en 2002. En 40 ans, on assiste à l'insertion massive des femmes sur le marché du travail : désormais, elles st majoritaires en médecine, bio, magistrature, avocat, journalisme Cependant, elles restent sous représentées en sciences, métiers d'ingénieurs, nouvelles technologies Les inégalités demeurent fortes : les femmes subissent des inégalités de salaires de moins environ), ce surtout dans le secteur privé. Cette différence s'accroît tout au long de leur carrière, qui est plus rapide et plus rentable pour les hommes. [...]
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