Je verrai dans un premier temps quelle a été la place que l'on a assignée aux femmes tout au long de cette période. Puis, dans un second temps, je m'intéresserai à l'émergence d'un mouvement politique constitué pour les femmes. Et enfin, j'essayerai de tracer un portrait fidèle de l'essentiel des luttes des femmes à la veille de la première
[...] La femme et le féminisme en France. Du milieu du XIXème siècle à 1914 Introduction Au XIXème siècle, on remarque que les femmes sont exclues du processus démocratique et républicain qui s'étend dans la société française. Et c'est peut-être même justement la raison pour laquelle la question de la femme apparaît comme un des enjeux fondamentaux du siècle à la fois pour ceux qui veulent promouvoir et diffuser une certaine représentation de la femme et pour ceux qui s'y opposent. [...]
[...] En effet, si les femmes et les féministes vont s'associer pleinement à l'Union Sacrée et si elles vont concrètement faire vivre la France pendant quatre ans, en espérant prouver leur valeur et justifier leurs revendications, elles vont de nouveau voir leurs aspirations et leurs droits étouffés au sortir de la guerre quand les politiques les renverront dans leurs foyers et remettront au lendemain les promesses faites sous prétexte qu'il s'agissait d'une situation exceptionnelle. Bibliographie KLEJMAN Laurence, ROCHEFORT Florence. L'égalité en marche : le féminisme sous la IIIe République. [...]
[...] Ce serait long car le féminisme ne brille pas par son unité. On peut cependant distinguer deux approches différentes du combat des femmes : le réformisme et le radicalisme. Le courant réformiste est majoritaire. Il travaille à l'amélioration de la condition des femmes par une modification de leur statut juridique. Il met en avant des réformes juridiques de petite envergure (comme le droit de témoigner ) et ne vise pas à renverser l'ordre social établi. Ce courant se développe sous l'impulsion de Léon Richer et Maria Deraismes. [...]
[...] L'homme et la femme ( ) ne peuvent pas être égaux ni dans la famille, ni dans la cité. De même Michelet, dans L'amour et La Femme (publiés en 1858 et 1859) sous prétexte d'élever la femme au statut de religion - ne la décrit pas moins comme une éternelle blessée de par sa condition physique. De fait, la femme est née pour la souffrance ce qui justifie son enfermement au foyer : la femme ne vit pas sans l'homme La femme, symbole de toutes les dérives A l'origine de ces théories est le corps de la femme, corps mystérieux, corps dangereux. [...]
[...] La femme et les mœurs : monarchie ou liberté. (1ère éd : 1869). [...]
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