Dissertation d'histoire sur le sujet suivant : « Fascisme, stalinisme et nazisme : pertinence et limites d'une comparaison »
[...] Dans un État totalitaire comme l'Allemagne d'Hitler, l'Italie de Mussolini ou l'Union soviétique, la police fonctionne sans les contraintes des lois et des réglementations. Ni Hitler ni Staline n'ont permis par exemple à un changement de devenir prévisible, augmentant ainsi le sentiment de terreur parmi le peuple et réprimant toute dissidence. Cependant, de manière objective, même s'il existe des invariants, il est nécessaire de limiter l'affirmation mettant sur le même plan, fascisme et nazisme d'un côté et stalinisme de l'autre. III. Les limites d'une telle approche A. [...]
[...] En ce sens, il ne faut pas omettre l'aide de Staline via le Kominterm (c'est à dire l'Internationale Communiste) aux républicains espagnols qui luttaient contre les nationalistes d'obédience fasciste du Général Franco à partir de 1936. Finalement, l'Armée Rouge et sa politique de reconquête après la victoire de Stalingrad en février 1942 a pu concrétiser cette volonté d'écraser le fascisme et le nazisme. C'est pour cette raison que l'Union soviétique à la fin de la Seconde Guerre mondiale est dans le camp des vainqueurs contrairement à l'Allemagne et à l'Italie. B. Des fins différentes En effet, le fascisme, le nazisme et le stalinisme ont eu des destins variés, c'est peut le cas de le dire. [...]
[...] Pertinence d'une comparaison A. Des idéologies totalitaristes Que ce soit le fascisme, le nazisme ou le stalinisme, ces trois mouvements idéologies se caractérisent par leur nature totalitaire ou tendant au totalitarisme. En effet, cette forme de régime singulière peut en effet être appréciée comme la forme de gouvernement qui ne permet théoriquement aucune liberté individuelle et qui cherche à subordonner tous les aspects de la vie individuelle à l'autorité de l'État. Dès lors, au début de la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1939, le totalitarisme est devenu synonyme de gouvernement à parti unique absolu et oppressif. [...]
[...] Autrement dit, est-ce pertinent de comparer ces trois idéologies sous le même cadre ? De fait, dans une première partie nous reviendrons sur ce qui caractérise chaque mouvement puis, dans un second temps, nous reviendrons sur les invariants aux trois idéologies avant d'apprécier dans la dernière partie, ce qui peut limiter la comparaison. I. Retour sur les idéologies totalitaires du XX[ème] siècle A. Le fascisme italien, « terreau fertile » du nazisme germanique Le fascisme qui prit naissance en Italie avec l'arrivée de Benito Mussolini après sa Marche sur Rome le 28 octobre 1922 est un régime qui peut se caractériser par son idéologie anti-démocratique. [...]
[...] Le Stalinisme, lui ne résista pas à la mort de son leader en 1953. En effet, son successeur Nikita Khrouchtchev entama une période de l'ère soviétique moins dictatorial et moins centré sur le culte de la personnalité. Enfin, il faut remarquer en dernier lieu, que l'idéologie communiste et sa version la plus rigide ne résista pas à sa chute en 1989. Tandis que les mouvements néo-fascistes et néo-nazis ont ressurgi en Europe à l'aube des nouvelles crises économiques et sociales et par les effets de la mondialisation. [...]
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