Hitler, Duce, Mussolini, Führer, fascisme, national-socialisme, régime, Di popolo del Italia, Kinder Kirche Küche, NSDAP
En 1918, le bilan de la Première Guerre mondiale est très lourd. L'insatisfaction de certains pays comme l'Italie et l'Allemagne, pourtant ennemis de guerre, engendre de nombreux mouvements qui amènent à de nouveaux régimes : le fascisme pour l'un et le national-socialisme pour l'autre. Ce qui rejoint ces deux régimes, c'est leur caractère totalitaire, par conséquent révolutionnaire, mais avant tout ce sont des dictatures.
[...] Adolf Hitler, ainsi donc appelé Mein Führer depuis 1925, utilise des procédés semblables. Il fait également régner le culte de sa personnalité, amenant la société à l'idolâtrer. Grâce à Goebbels, ministre de la propagande, celle-ci est aussi omniprésente. Représentées en art, au cinéma, dans la presse, ces idées sont toujours mises en avant. Les Jeux olympiques de Berlin en 1936 sont également un exemple de propagande. Il a fait enlever tous les écriteaux antisémites (issues des lois de Nuremberg de 1935) pour paraître un pays exemplaire aux yeux des pays étrangers. [...]
[...] Le slogan d'Hitler sera alors Ein Reich, Ein Volk, Ein Führer ce qui veut dire un pays, un peuple, un guide Déjà nommé depuis 1925 Mein Führer Hitler met en place le fonctionnement et les objectifs de sa dictature antisémite. III. Dans un régime totalitaire, les fonctionnements pour atteindre les objectifs sont souvent semblables. Benito Mussolini, surnommé le Duce qui signifie le Chef veut alors pendre contrôle des masses. Tout d'abord par la propagande et donc le culte de la personnalité, la doctrine étant Mussolini a toujours raison La propagande est alors omniprésente (cinéma, presse ) même dans l'art. [...]
[...] Cette valorisation aide les enfants à adhérer aux idées. C'est de même pour les femmes. Elles représentent des mères qui perpétuent la race des seigneurs, leur doctrine étant Kinder, Kirche, Küuche ce qui signifie Enfant, Église, Cuisine Il y a également la préférence d'une milice. La première est la S.A, dirigée par E.Röhm, représente la milice du parti, la deuxième est la S.S dirigée par Himmler et représente la milice de la société. En somme, ces régimes totalitaires, aux idées révolutionnaires, utilisent en particulier le culte de la personnalité et le contrôle des masses. [...]
[...] La dictature mussolinienne se base sur le contrôle des foules. Par ce procédé il veut atteindre certains objectifs, notamment le rétablissement de l'économie et la propagation de l'idéologie fasciste- pour rétablir la situation de l'Italie, il opère sur les ouvriers, en développant les industries et en augmentant les productions. Il intègre également l'idéologie fasciste basée sur l'idée d'un homme nouveau, afin d'obtenir une masse combattive et docile. Pour son programme, Mussolini se consacre spécifiquement à la situation de l'Italie, pour la moderniser, par exemple avec l'extension de Rome (aujourd'hui on peut encore voir l'avenue qui relie le Colisée au centre de Rome), plutôt qu'à des fins personnelles. [...]
[...] La police politique est là pour contrôler les sociétés. Mussolini considère son régime comme un État parti, c'est-à-dire que c'est l'État qui occupe la première place au gouvernement. En 1919, le traité de Versailles déclare l'Allemagne responsable du déclenchement de la Première Guerre mondiale. Les décisions qui s'en suivent sont sévères (armée réduite à hommes, occupation du couloir de Dantzig c'est pourquoi ce traité est surnommé Diktat par les Allemands, car ils ont été humiliés. Un certain Adolf Hitler fait partie de ceux qui considèrent que l'État les a trahis, car la guerre aurait dû être gagnée. [...]
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