Analyse comparée du fascisme italien et du nazisme allemand

Résumé du document

En apparence, la première guerre mondiale se présente comme une victoire des démocraties libérales sur les régimes autoritaires. En effet, la guerre a été conduite au nom des grands principes et la carte de l'après-guerre consacre le triomphe de cette forme de gouvernement. Mais, durant les années de l'entre-deux-guerre, l'aire géographique de la démocratie se restreint singulièrement laissant apparaître de nouveaux modèles politiques antagonistes aux modèles libéraux. Ainsi, va t-on voir naître des partis politiques de type nouveau : c'est le fascisme, né en Italie, mais qui trouvera en Allemagne son expression la plus achevée.

Par définition, le fascisme est une doctrine et régime politique né en Italie à la fin de la première guerre. Le terme "fascisme" est souvent appliqué à tout régime autoritaire. Le fascisme naît avec la fondation du parti "fasciste" le 21 mars 1919, créé par Benito Mussolini. Le régime autoritaire évolue rapidement vers une dictature d'un nouveau type. Il sert de modèle pour le nazisme allemand.

Le nazisme allemand est une doctrine et régime politique à caractère fasciste et (...)

Extraits

[...] ( La colère des Italiens est grande et se développe parmi la population le mythe de la victoire mutilée. Les pertes sont lourdes ( morts, tout le Nord-Est ravagé) et les gains sont maigres. D'Annunzio incarne cette rancœur du peuple italien > en septembre 1919 à la tête d'un groupe de volontaires italiens, les arditi, il occupe Fiume. > agitation 2. contexte de crise : regain de nationalisme et d'expansionnisme En Italie Au lendemain de la guerre, un profond mouvement de contestation sociale se développe : la paysannerie a payé un lourd tribut à la guerre en pertes humaines; démobilisés les paysans attendent les réformes promises pendant les combats (la réforme agraire). [...]

[...] Le 8 août 1920, le DAP fut rebaptisé parti national-socialiste ouvrier allemand. Il marginalise Drexler et devient le Fürher, le guide du parti, dont les effectifs atteignent, en membres venus de toutes les classes sociales. Convaincu de la nécessité, et même de la vertu, de la violence pour arriver à ses fins, il créa les Sturmabteilungen ("sections d'assaut", SA, Ernst Röhm). - Ces chemises brunes étaient censées assurer la protection de ses réunions politiques, mais s'ingénièrent à perturber celle des adversaires (libéraux, socialistes, communistes et syndicalistes), et à persécuter les juifs, surtout les commerçants 2. [...]

[...] En 1926, il se nomma Führer guide") du parti et s'entoura d'une garde personnelle, les SS ("unités de protection") > sorte de police militarisée. Crise économique > baisse chute industrielle, hausse chômage ( fragilise la République de Weimar ( conditions favorables à une révolution Adhérent: fonctionnaires au chômage, des commerçants, des petits entrepreneurs ruinés, des agriculteurs sans ressource et des ouvriers déçus par les partis socialiste et communiste Les progrès furent fulgurants. Le parti nazi obtint presque 6,5 millions (plus de 18 p. [...]

[...] Deux jours plus tard, le 30 avril 1945, Hitler se suicide dans son bunker de la chancellerie. La capitulation officielle du Reich est signée, en présence des Français le 7 mai à Reims, le 8 mai à Berlin La guerre a eu pour effet d'aboutir au raidissement du caractère totalitaire des régimes fasciste et nazi. C'est la période, qualifiée par les historiens américains du phénomène fasciste, du Full fascism. C'est le cas en Allemagne avec l'accomplissement du projet délirant de Hitler. [...]

[...] Dans l'agriculture est lancée dès 1925 la bataille du blé qui permet d'augmenter les rendements de 50% (l'Italie n'a plus besoin d'importer du blé). Dans l'industrie, l'Etat lance des programmes de grands travaux (autoroutes, urbanisme) qui doivent permettre de lutter contre le chômage (touchée par la crise américaine) et crée en 1933 un Institut pour la reconstruction industrielle chargé de racheter les industries en difficulté. B les dictatures se rapprochent Car ils ont les mêmes ambitions expansionnistes : Dès son arrivée au pouvoir, Mussolini rêve de la grandeur italienne. [...]