Bien que sortie victorieuse de la guerre, l'Italie connaît en 1918 une crise profonde.
Elle est confrontée à des difficultés économiques. Son appareil économique, fragile et déséquilibré, marqué par l'opposition Nord-Sud et des problèmes agraires importants, a été profondément désorganisé par l'effort de guerre. Il a du mal à faire face au coût de la guerre. Cela débouche en 1919 sur des troubles sociaux et une poussée révolutionnaire.
Des grèves avec occupation d'usines et expériences de gestion directe des entreprises ont lieu dans le triangle industriel Milan, Gênes, Turin. Des mouvements agraires avec occupations des terres incultes et revendication du partage des grands domaines se développent du Sud au nord du pays. On assiste à une poussée de la gauche révolutionnaire avec une scission du parti socialiste et la naissance du parti communiste (...)
[...] Les autorités laissent faire. Le mouvement fasciste devient le point de ralliement de tous les mécontents et son audience s'accroît. Mussolini est élu à la Chambre en 1921 et poursuit son action violente contre le régime. Le soutien des industriels et des grands propriétaires, la neutralité des conservateurs, l'aide des autorités locales et d'une partie de l'armée lui permettent d'accéder au pouvoir en octobre 1922 à l'occasion de la marche sur Rome Mettant d'abord en place un gouvernement de coalition avec la droite nationaliste, il installe ensuite progressivement sa dictature. [...]
[...] Il a du mal à faire face au coût de la guerre. Cela débouche en 1919 sur des troubles sociaux et une poussée révolutionnaire. Des grèves avec occupation d'usines et expériences de gestion directe des entreprises ont lieu dans le triangle industriel Milan, Gênes, Turin. Des mouvements agraires avec occupations des terres incultes et revendication du partage des grands domaines se développent du Sud au nord du pays. On assiste à une poussée de la gauche révolutionnaire avec une scission du parti socialiste et la naissance du parti communiste. [...]
[...] Biographies Antonio Gramsci (1892-1937). Socialiste italien. En 1921, il fonde le parti communiste. Il s'oppose au régime de Mussolini. Arrêté en 1926, il meurt en prison en 1937. Benito Mussolini (1883-1945). Socialiste et pacifiste à l'origine, il devient belliciste en 1915. En 1919, il fonde le mouvement fasciste et parvient au pouvoir en 1922 en s'imposant par la violence. Il met en place le premier régime totalitaire de l'après -guerre qui servira de modèle à Hitler. Luigi Don Sturzo -1871-1959). [...]
[...] LA MISE EN PLACE DU FASCISME Un ancien socialiste qui a animé la campagne en faveur de l'entrée en guerre de l'Italie en 1914-1915, Benito Mussolini, crée en 1919 le mouvement des Faisceaux italiens de combat pour exploiter ce mécontentement et s'opposer aux socialistes et aux communistes. Il recrute parmi les ouvriers désorientés par le reflux de la vague révolutionnaire, les nationalistes d'extrême droite, les anciens combattants, les couches moyennes inquiètes. Le terme de fasci reflète l'ambiguïté du mouvement, à la foi référence aux paysans révoltés du XIX siècle et au faisceau des licteurs de la Rome antique, symbole d'autorité. Les élections de 1919 sont un échec pour Mussolini. Il a alors recours à la violence pour s'imposer. [...]
[...] Il est le Duce, à la fois chef de l'Etat et chef du parti. Il a tous les pouvoirs le Duce a toujours raison et il instaure un Etat fort avec identité absolue entre l'Etat et le parti national fasciste qui domine le pays L'Etat, présent partout, est fortement hiérarchisé. La jeunesse, qui doit appartenir à l'Etat plus qu'à la famille, est embrigadée dès l'âge de six ans : les garçons d'abord enfants de la louve, puis balilas et avant- gardistes, et reçoivent un entraînement militaire. [...]
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